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« Je te rappelle, je suis en cours… »

Image d’Illustration. Photo / CTIDécidément, les téléphones portables sont à l’honneur cette semaine. Alors que la question sensible des antennes relais ressurgit à Toulouse, le sujet du moment reste sans conteste celui des téléphones portables dans les maternelles, écoles primaires et collèges..

 

Mercredi dernier, le Sénat à officiellement voté pour le projet de loi interdisant les cellulaires dans ces lieux d’enseignements.

Cette décision vise à appliquer le principe de précaution pour la santé des enfants, dans le cadre du Grenelle 2 de l’environnement, face à la nocivité supposée (mais pas prouvée) des portables.

Mais depuis leur démocratisation, tous les règlements intérieurs des établissements scolaires interdisaient d’ors et déjà leur utilisation durant les cours.

Petite subtilité néanmoins, aujourd’hui, les élèves pourront amener l’objet du débat à l’école, mais n’auront pas le droit de l’utiliser , non seulement en cours, mais également durant les pauses.

Cette véritable « croisade » contre les portables pose un réel débat, à une époque ou cet outil de communication à su se rendre « indispensable », même auprès des plus jeunes.

D’ailleurs, les enseignants seraient- ils eux mêmes prêts à suivre cette mesure ?

Des solutions sont toutefois proposées, comme celle du syndicat d’enseignants SNALC-CSEN, satisfait de la décision, mais qui opterait visiblement pour la création d’espaces dédiés dans les établissements, et sous la surveillance d’un adulte. Quel intérêt alors, pour la santé des enfants?

Finalement, cette mesure a t elle été réellement prise au nom de la santé publique, ou du comportement scolaire ?

Alexandra Krstic

Le Pacs, homo mais pas que…

Image d’Illustration. Photo / CTILe Pacs fête son dixième anniversaire ! Entre critiques et démocratisation, comment a-t’il évolué? .

 

Et c’est plutôt une réussite, puisque depuis son introduction, cette forme d’union civile n’a cessé de progresser.

Si au début, une majorité le connaissait surtout comme une alternative au mariage pour les couples homosexuels, il semble qu’aujourd’hui, il ait pris une toute autre envergure, et ce soit réellement démocratisé.

En 2008, pas moins de 140 000 Pacs étaient célébrés,  contre 273 500 mariages selon l’INSEE et  paradoxalement au débat posé en 1999, les couples homosexuels ne représentent que 6% des pacsés.

Car dans les faits, le Pacte Civil de Solidarité est né d’une volonté de combler le vide juridique qui entourait les couples non mariés et les couples homosexuels.

Aujourd’hui, presque tout le monde peut se pacser, puisque le contrat concerne deux personnes majeures, quelque soit leur sexe, et vivant sous le même toit. Ce qui peut notamment permettre d’éviter ou de favoriser des mutations dans le cadre professionnel.

Plus qu’un contrat, le Pacs a su acquérir une réelle symbolique, puisque à ce jour, bon nombre d’entre eux sont célébrés, faisant même évoluer le salon du mariage de Paris en « Salon du mariage et du Pacs ».

Mais sa réussite réside également dans le fait que si à sa signature, l’état civil n’est en rien modifié, son régime fiscal s’est peu à peu rapproché de celui du mariage et apporte aux couples concernés des avantages non négligeables.

Néanmoins, le PACS a aussi des limites, comme l’absence de pension de réversion ou l’impossibilité formelle d’adopter, ce qui une fois de plus, pose débat concernant les couples homosexuels.

Alternative au mariage pour certains, ou signe d’une difficulté à s’engager pour les autres, une chose est sure, une décennie plus tard, le PACS continue de séduire les couples.

Alexandra Krstic

La Haute Garonne, un département bio ?

La Haute Garonne, un département bio ? Photo / CTIQuelle est la situation de l’agriculture bio en Haute Garonne ?La Foire Bio du Grand Toulouse qui débute ce dimanche amène à s’interroger sur sa situation.

 

Pour défendre une agriculture de qualité, l’ERABLE 31 (Ensemble pour Représenter l’Agriculture Biologique Locale Economique et Solidaire) a du travail ! Créée en 2007, cette association rassemble producteurs certifiés et citoyens qui agissent pour le développement de l’agriculture biologique en Haute Garonne.

Une occasion de faire un point sur la situation du bio dans la région.

Et elle n’est pas fameuse. Seulement 2% des surfaces agricoles sont consacrées  à ce mode d’agriculture, contre 2.2% en 2007. Si la région est l’une des meilleures, proportionnellement aux surfaces agricoles, les résultats ne sont pas très élevés.

« En forçant la main, on parviendra surement à débloquer un peu les choses » nous explique Elodie Wurtz, agricultrice bio du département et membre de l’ERABLE 31. « L’évolution va peut être arriver, car il y a des directives du gouvernement qui imposent une augmentation des surfaces en bio, et des changements dans les cantines ».

Si, depuis le Grenelle, il semble qu’il y ait une volonté de développer le bio, visiblement, c’est surtout médiatique puisque « dans les actes, et dans les faits, c’est assez limité ».

Mais d’où vient le problème ? Pour beaucoup, qui dit bio dit prix élevé, pourtant, « aujourd’hui, en Haute Garonne, on ne gagne pas notre vie, sachant que le revenu moyen d’un agriculteur conventionnel n’est que de 10 000€ par an, c’est assez désespérant. »

Pour ce qui est des cantines, là encore, si l’initiative est bonne, les agriculteurs de Haute Garonne, ne se sentent pas tellement pris en compte « Ils veulent imposer 20% de bio pour les cantines subventionnées, mais ils ne donnent aucun moyen pour développer l’agriculture bio locale, donc ils importent, ce qui pour nous, ne règle pas le problème, ils ne sont pas cohérents et créent des marchés, sans nous permettre d’y répondre ».

L’agriculture bio, on en parle beaucoup mais  cette médiatisation, les agriculteurs n’en profitent pas. Quand à l’évolution prochaine du bio : « A force d’attendre, je commence à avoir peur que ca ne vienne pas » conclu madame Wurtz.

Alexandra Krstic

De la friture sur la ligne

Stéphane Richard, nouveau directeur adjoint France de France Télécom. Photo / Crédit Stéphane FoulonC’est un accueil plutôt froid qui a été réservé à Stéphane Richard, venu hier à Toulouse.

 

Et pour cause, après le 25ème suicide d’un employé en moins de 2 ans, le nouveau directeur adjoint France de France Télécom et le Président Directeur Général Didier Lombard parcourent la France, pour se rendre dans les différentes installations Orange.

Hier, Stéphane Richard s’est notamment rendu au centre d’appel de Toulouse Soupetard dans une volonté de renouer le dialogue avec les employés et les syndicats, et a rencontré le management des sites de la région Midi Pyrénées.

A son arrivée, il a été accueilli par pas moins de 200 salariés en train de manifester devant la direction territoriale. Une occasion d’aborder le sujet qui créé plus encore de mécontentement chez les salariés de la région : le centre de Portet sur Garonne amené à être déplacé à Blagnac.

Pour évaluer un peu mieux la situation, le dirigeant a distribué aux employés un questionnaire de 170 questions sur la souffrance et le stress au travail.

Mais il en faut plus pour apaiser les syndicats.

La CGT dénonce un cruel manque d’effectif et une trop forte augmentation de CDD ou de contrats de professionnalisation, au détriment des CDI.

FO a lui aussi fait de nombreuses revendications,  dans l’optique de lutter contre le suicide. Le syndicat demande notamment la possibilité de poser des congés quand les employés le souhaitent, la suppression des objectifs impossibles à atteindre et la fin d’une politique de chiffres.

Enfin, pour SUD, le « flicage » et les « challenges » doivent prendre fin, ils empêchent entre autre de servir le client comme il se doit. Le syndicat réclame aussi l’embauche de 5000 CDI.

La conclusion de cette visite n’est pas des plus positives, puisque la venue de Stéphane Richard à été perçue par les syndicats comme un coup de communication, visant à redorer l’image de la direction de France Télécom. Affaire à suivre…

Alexandra Krstic

Sur l’autoroute de la discorde

Autoroute Castres-Toulouse ou pas ? Photo / CTIVoilà plus de quinze ans que la question est en suspens : autoroute Castres-Toulouse ou pas ? Alors que le débat public s’ouvre aujourd’hui, les « pros » et les « antis » se prennent au jeu de la surenchère.

 

Nul ne pourrait dire prédire qu’elle sera la décision prise par l’Etat début 2010 au sujet de la création ou pas de ce fameux axe routier. Mais une chose est sûre, le sujet aura entraîné de nombreuses réactions. D’un côté, il y a évidemment les « pros ». Leur dernier coup médiatique date d’il y a un mois à peine. Et on peu dire que le « buzz » a pas mal fonctionné. L’idée : un lip dub (vidéo en playback) sur le titre « Toi + moi » de Grégoire, vu par plus de 82 000 personnes sur Youtube. De quoi mettre en avant de façon originale des arguments comme la sécurité, le gain de temps et le désenclavement de Castres. Seule ombre à cette initiative décalée, l’utilisation d’enfants mis en scène pour militer en faveur d’une cause politique.

Alors, s’il y a les pros, forcément il existe leurs opposants. Du côté du collectif RN126, pas de clip cette fois. Les « antis » autoroute Castres-Toulouse préfèrent parler finances. Selon eux, le coût à la collectivité serait 140% plus élevé que ce qui est annoncé. Mais ce n’est pas tout, ces derniers annoncent alors un tarif de 15 € au péage pour un aller-retour.

Dès aujourd’hui, les citoyens sont invités à s’exprimer sur le sujet lors des débats publics ou sur le site dédié à ce sujet . Rappelons que la clôture des débats est prévue le 28 janvier 2010. L’Etat aura alors trois mois pour trancher…

Fabien Pomiès

Talents des Cités : deux Toulousains primés

Le prix des « Talents des Cités » a récompensé deux Toulousains des quartiers de Bagatelle et de la Reynerie pour leur entreprise. Focus sur l’événement.

Elle s’appelle Lalia, à peine 25 ans, et vient de créer « Aliyah mariage », sa société d’organisation de mariage principalement destinée à une population maghrébine. Lui, Cédric Hermosilla, a 27 ans. Il a créé Autonet 31, une entreprise de nettoyage automobile écologique.

Qu’ont en commun ces deux jeunes gens?

Ils sont tous deux lauréats régionaux du concours des Talents des Cités.

Créé en 2003, le concours est un initiative du secrétariat d’Etat chargé de la politique de la ville, et est co-organisé avec le Sénat, l’Agence pour la Cohésion Sociale et l’Egalité des Chances,  la Caisse des dépôts et le Réseau des Boutiques de gestion. Chaque année, il récompense des créateurs d’entreprise, porteurs de projets implantés ou qui projettent de le faire, dans les quartiers prioritaires des politiques de la ville.

Son objectif ? Casser l’image souvent trop négative des cités, et montrer qu’elles regorgent de nombreux talents, et que de nombreux projets culturels ou sociaux, créateurs d’emplois y voient le jour.

A Toulouse, cette année, ce sont des quartiers de la Reynerie et de Bagatelle que sont issus les deux vainqueurs.

Lalia Khaled n’était pourtant pas destinée à travailler dans ce domaine, puisque la jeune femme a fait ses classes à … l’école de police!

Quand à Cédric Hermosilla, ce n’est pas une simple société de nettoyage qu’a conçu le jeune entrepreneur, mais bel et bien une société écologique, puisque ce dernier n’utilise pas d’eau!

Deux initiatives originales récompensées par Fadela Amara au Sénat.

Tout le monde peut participer au concours, il suffit de s’inscrire sur talentsdescités.com avant le 31 mai à minuit.

Alors pour tous les autres talents des cités, retrouvez dès demain l’interview des deux lauréats Toulousains dans le journal.

Alexandra Krstic

Un week end chargé !

Le duo familial Michel et Davy Sardou est mis en lumière dans « Secret de famille », au Casino Théâtre Barrière, à 20h30. Photo / CTDRUn petit focus sur les animations de la fin de semaine à Toulouse. Il y en a pour tous les goûts !

 

Ce soir, pour les adeptes, le Phare accueillera Oaï Star, Sliimy et Opium du Peuple pour 5 €.  Une programmation plutôt variée pour une seule soirée. Rock débridé et humour pour les premiers, ils seront suivis de près par le petit « frère » de Mika, aux sons pop acidulés. C’est sur des rythmes pop/punk que se terminera la soirée. Autant dire qu’il y en aura pour tous les goûts.

Pour ceux qui préfèreront le théâtre, ce soir et demain, le duo familial Michel et Davy Sardou est mis en lumière dans « Secret de famille », au Casino Théâtre Barrière, à 20h30. Le célèbre chanteur joue aux côtés de son fils, pour nous offrir un spectacle des plus appréciables !

Demain après midi, emmenez les plus petits à la Librairie Ombres Blanches de 11h à 13h. Pour leur plus grand bonheur, Pierrick Bisinski, leur dédicacera ses « Loulou et Compagnie ». L’occasion de trainer les plus réticents dans l’univers du livre, à l’abri du froid du week end. Plongé dans l’univers de l’humour et de l’imaginaire de l’auteur, nul doute que les enfants sauront apprécier la rencontre.

Pour les sorties du soir, les quatre musiciens du KKC Orchestra vous retrouveront au Capitole. Ce concert entièrement gratuit réunira Swing, Hip Hop, Electro et Jazz, et c’est dans Toulouse infos que vous pourrez retrouver dès vendredi prochain, l’interview !

Autant dire que ce week end, les Toulousains auront de quoi se changer les idées! Entre les concerts, les expos, et les spectacles, voila de quoi se distraire avant… le prochain week end.

Alexandra Krstic

Amélie Nothomb en toute simplicité

Amélie Nothomb est venue à la rencontre de ses lecteurs toulousains à la Librairie Privat. Photo / Crédit Studio Harcourt ParisLa semaine dernière, Amélie Nothomb est venue à la rencontre de ses lecteurs toulousains à la Librairie Privat. L’occasion pour nous de rencontrer l’un des auteurs qui vend le plus en France.

 

Toulouse Infos : Vous êtes aujourd’hui à Toulouse pour dédicacer votre dernier roman « Le voyage d’hiver », pouvez-vous nous le résumer brièvement ?

Amélie Nothomb : Il s’agit de l’histoire d’un homme qui décide de détourner un avion à cause d’une femme… Pour le reste, je laisse les lecteurs découvrirent la suite et l’explication de ce geste en lisant mon roman.

TI : Vous alternez les romans de fiction et eux qui sont plus autobiographiques, quel est le genre dans lequel vous vous sentez le mieux ?

AN : Moi j’aime avant tout écrire sur les être humains. Il se trouve que j’en suis un et par conséquent, je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas écrire aussi sur ma vie. Alterner entre ces deux genres, c’est une question d’équilibre pour moi. Un seul des deux ne me suffirait pas.

TI: A ce jour, votre plus grand succès en terme de ventes, c’est « Stupeur et Tremblements ». Quel est votre préféré ?

AN : Comme je le dis souvent, ces livres sont un peu comme mes bébés. Je considère que je mets au monde tous les romans que j’écris. Donc, il est vraiment difficile d’en aimer un plus que l’autre. Je ne vois pas une mère dire qu’elle aime un de ses enfants plus que l’autre (rires).

TI : Justement, vous êtes plutôt productive dans votre écriture…

AN : Effectivement, j’écris à peu près trois romans par an mais ensuite, je n’en sors qu’un. Il y a chez moi une vraie nécessité de produire autant. Cela même si je sais ensuite que pour la plupart, ils ne sortiront jamais à la vente.

TI : Vous vous fixez des horaires pour écrire ?

AN : Oui, je m’impose tous les jours une plage de trois à quatre heures. Généralement, je fais ça très tôt le matin (vers 4ou 5h du matin) car c’est là que l’inspiration me vient.

Fabien Pomiès

Concerts, soirées, culture… pas de doute, la semaine de l’étudiant est de retour !

our sa quatrième édition, et du 15 au 25 octobre, l’Université de Toulouse met les étudiants à l’honneur. Photo / CTDRPour sa quatrième édition, et du 15 au 25 octobre, l’Université de Toulouse met les étudiants à l’honneur, et permet aux petits nouveaux de découvrir la ville qu’ils ont choisi pour faire leurs études.

 

Et elle n’a pas fait les choses à moitié !

Concerts, spectacles, expositions ou encore sport, tous ces thèmes sont mis en avant pour proposer aux universitaires de découvrir tant leur faculté que leur ville.

Les étudiants pourront par exemple dès demain profiter d’une soirée dédiée au Burkina Faso. Organisée à la salle Chapou par l’association étudiante Boulgou Tan, la soirée mêlera musique, danse, dégustation et contes africains.

Mercredi, une rencontre interculturelle se déroulera à la Maison des associations d’Arnaud Bernard. Proposée par l’association Ludi’Monde, la soirée offrira plus de 200 jeux, pour savourer un moment de convivialité.

Impossible de parler d’un temps fort cette semaine, puisqu’il y en aura beaucoup. Notamment pour les concerts, il y en aura pour tous les goûts.

Pour ceux qui n’ont pas pu être présents au Phare vendredi dernier pour voir  Oiastar, l’Opium du Peuple et Sliimy, ils pourront se rattraper avec les 8 musiciens de Dounshaq samedi prochain au Mandala. Entre Funk et Hip Hop, nul doute que les Toulousains sauront donner aux petits nouveaux un aperçu des richesses culturelles de la ville rose.

Coordonné par le Département Formation et Vie Etudiante de l’Université de Toulouse, ce programme promet d’être chargé.

Une dizaine de jours pour permettre aux derniers étudiants concernés de profiter une dernière fois de leurs vacances, et de bien entamer l’année universitaire.

Alexandra Krstic

Comme un bon vieux coup de Revolver

Image d’Illustration. Photo / CTDRDepuis quelques mois déjà, leur nom et leur musique se propagent aussi vite qu’une balle de 9 mm. Attention à ces trois gars-là, ils n’ont pas encore fini de faire parler la poudre. Rencontre avec Christophe, chanteur et guitariste de la formation.

 

Comment est né le trio Revolver ?

Au départ, nous chantions ensemble avec Ambroise. Lui avait fait pendant deux ans la Maîtrise de Notre-Dame de Paris (école de chant) et il y avait rencontré Jérémie. À un moment, on a trouvé qu’il nous manquait de la texture et une voix. Ambroise a donc naturellement pensé à Jérémie qui est aussi un excellent joueur de violoncelle.

Vous avez eu une formation classique, comment en arrive-ton à faire de la pop ?

Pour tout avouer, Jérémie jusqu’à très peu, n’avait jamais écouté autre chose que du classique. Quant à Ambroise et moi, nous sommes tombés en 2003 sur des disques d’Elliot Smith. Et même si cela ne se ressent pas forcément dans notre musique, c’est vraiment l’une de nos plus grandes influences. Bien sûr, on peut aussi citer les Kinks ou les Beatles (Revolver est le nom d’un de leur cd). Mais c’est Elliot Smith qui nous a le plus inspiré, étant notre contemporain.

Vous avez donc laissé tomber vos bases classiques ?

Non, bien au contraire. Nous adorons Purcell par exemple, et c’est d’ailleurs pour cela que nous avons décidé de donner le nom d’une de ses compositions à notre album (Music for a while, EMI, 2009). Certains pensent que les oeuvres classiques sont difficiles d’approche. Ce n’est pas le cas de sa musique.

À la suite de votre EP, vous aviez déclaré vouloir enregistrer l’album seuls…

(Rires)… Un doux rêve ! On voulait effectivement aller en Normandie pour nous débrouiller seuls. Finalement, c’était ingérable. Alors notre directeur artistique nous a conseillé de nous entourer et l’enregistrement s’est bien déroulé.

On vous retrouve le 24 octobre à Toulouse, quelques mots sur votre live ?

Nous nous définissons comme « pop de chambre », donc il a fallu s’adapter à jouer dans des salles de concertEt pour donner un peu de piment à notre live, nous avons un batteur qui se joint à nous sur la tournée. Pour le moment, le public nous accueille plutôt bien alors espérons que cela continue.

Justement, au vu de votre ascension fulgurante, que peut-on vous souhaiter de plus ?

Maintenant, on espère voir les salles combles. J’ai toujours été admiratif des groupes comme Cocoon qui forgent une bonne partie de leur réputation sur leurs prestations live. À nous de suivre cette voie. /

Fabien Pomiès

Toulouse Infos