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Le Canal du Midi est il un otage ou un symbole ?

Depuis l’annonce par les élus de la Chambre de Commerce de Castres Mazamet de leur volonté de « couper l’eau du Canal du Midi » en vue d’obtenir des décisions claires pour l’amélioration des liaisons Castres-Toulouse, « nous pouvons tous constater la multiplicité des réactions… ». Communiqué du Réseau Fluvial Toulousain.

 

Dans un 1er temps, le Réseau Fluvial Toulousain avait décidé de garder son calme et de ne pas en rajouter ….. Mais devant la montée des élucubrations, nous préférons faire à notre humble niveau une mise au point et apporter des éléments pour une réflexion sereine

– Le choix du Canal du Midi, la multiplication des réactions (positives ou négatives) et le « Buzz » soulignent l’importance et le symbole du Canal pour la vie économique, sociale et culturelle de notre Région.

– Tous ceux connaissant véritablement la route entre Castres et Toulouse et qui veulent contribuer à créer des emplois doivent respecter cette « Opération de communication » de la Chambre de Commerce.

– Toulouse à besoin des Castrais comme les établissements Pierre Fabre, car en matière d’aménagement du territoire, il y a un léger hiatus entre créer un Cancéropole (plus de 10 ans après AZF) avec eux et maintenir l’enclavement du Bassin économique Castres-Mazamet.

– Le Canal est lien de vie entre Sète et Bordeaux, mais aussi entre Saint Ferréol, Toulouse, Montauban, et Agen. Voila certainement la raison de cette démarche symbolique mais hautement « politique ».

– Mais cela pourrait être vécu comme une « prise d’otage » et pour reprendre les mots d’un vieux briscard compétent de la presse « c’est une prise d’otage avec la complicité (active ou passive) des médias. Le « buzz », c’est le niveau zéro du débat public » Merci l’Artiste !

– A notre avis la boite de Communication qui a géré le Plan Com a des connaissances incontestables y compris sur la place et le rôle du Canal du Midi.

– L’autre risque, serait d’ouvrir la voie à la bêtise humaine en entraînant des dégradations sur notre patrimoine fluvial, restons vigilants et citoyens.

– e Réseau Fluvial Toulousain, qui subit chaque jour sur nos voies d’eau du Sud l’absence de politique pour développer l’économie fluviale et donc l’emploi, peut apprécier cette opération de communication, tout en mettant en garde ceux qui voudraient la dévoyer.

– Attention également à l’utilisation des mots, des Français sont pris en otage dans le Monde et aussi en Afrique, dont 3 enfants…..et Toulouse est devenue certainement la ville la plus sensible aux agressions envers les « pitchouns », et pour cause….

 

Aujourd’hui il y a 3 petits Français qui ont été pris en otage, choisissons les mots justes et restons solidaires !

L’opération de communication pourrait devenir scabreuse et dangereuse voire populiste car le Canal du Midi n’est pas que le « prisonnier » de la Chambre de Commerce de Castres-Mazamet, il est aussi « prisonnier » de l’absence de Politique commune et notamment avec le financement pour son développement et sa survie.

N’est il pas la colonne vertébrale de Bordeaux à Sète de la Circonscription Européenne, des 3 Conseils Régionaux, des 6 Départements, des 137 communes ? Ne manquerait- il pas des millions d’€uros ? Le Canal du Midi est prisonnier de la forêt des Arbres à palabres, spécialité régionale !

 

Communiqué de presse du Réseau Fluvial Toulousain

Une déficiente visuelle expose à la Communauté municipale de santé

Jusqu’au 19 avril, de 9h à 17h, la salle d’exposition de la Communauté municipale de santé (CMS) accueille l’exposition « Un temps pour elles » conçue par l’artiste peintre portugaise Angela Da Luz. Déficiente visuelle, elle exprime dans ses œuvres sa fascination pour la lumière.

Cette exposition soutient l’Union nationale des groupes d’action des personnes qui vivent seules (UNAGRAPS), association qui défend les intérêts économiques et sociaux des personnes assument seules toutes les charges de la vie quotidienne.

>> L’entrée est gratuite.

>> CMS : 2 rue Malbec à Toulouse.

 

Communiqué de presse

La première création de Rio Loco Antillas en piste à La Grainerie

Pour la première fois cette année, La Grainerie, Fabrique des arts du cirque et de l’itinérance à Balma accueille du 2 au 12 avril une création chorégraphique dans le cadre de la 4e  étape de la Valise Rio Loco. Le danseur contemporain cubain Luvyen Mederos et le danseur circassien espagnol ignacio Herrero finaliseront lors de ces 10 jours de résidence leur spectacle intitulé « En fuyant LE paradis », voyage chorégraphique entre cirque et danse contemporaine.

Luvyen Mederos et Ignacio Herrero se sont rencontrés à Toulouse au Centre de danse chorégraphique (CDC) en 2009. Luvyen Mederos réside à La Havane. Chorégraphe pour la Compagnie Nationale de Danse Contemporaine de Cuba, il a notamment remporté la Biennale de la danse des caraïbes en 2008 avec un spectacle solo, CocaCola Dreams. Ignacio Herrero est un danseur acrobate circassien espagnol installé à Toulouse. Formé dans les écoles de cirque de Madrid, Moscou, pékin, de La Havane et du Lido en France, Ignacio Herrero prépare notamment pour cette création une performance sur corde molle.

En partenariat avec La Grainerie, cette création spéciale Rio Loco Antillas 2013 sera présentée en avant-première aux 1000 enfants participant à la Valise Rio Loco du 17 Au 19 AvRiL, à la Grainerie. Les artistes donneront ensuite rendez-vous au grand public sur la Prairie des Filtres, entre le 12 et le 16 juin, tous les soirs à 21h30.

 

Communiqué de presse

Yuri’s Night : Une soirée cinéma originale sous le signe du rire et de l’espace

La Yuri’s Night a été créée le 12 avril 2001 pour célébrer deux événements majeurs de l’histoire de l’Humanité qui se sont déroulés le même jour, à 20 ans d’écart : le vol du premier homme dans l’espace, Yuri Gagarine le 12 avril 1961, et le vol de la première Navette spatiale américaine, le 12 avril 1981. Cet évènement international annuel, d’un concept ouvert, est avant tout « la fête de la cosmonautique » ou de l’aventure spatiale ! En 2011, il s’est déroulé dans 75 pays sur les 7 continents.

Programme de la soirée

La Cinémathèque de Toulouse, le CNES et la Cité de l’espace proposent avec la Yuri’s Night une soirée festive autour de l’espace avec au programme la projection de trois comédies déjantées. Le public pourra profiter d’un espace de restauration thématisé, d’une ambiance musicale et d’expositions.

20h : Mars Attacks !

Tim Burton – 1996. États-Unis. 105 min. Couleurs. 35 mm. VOSTF. Avec Jack Nicholson, Glenn Close, Annette Bening, Pierce Brosnan, Michael J.

Ils sont là. Ils sont laids. Ils sont méchants. Ils sont farceurs. Ils sont martiens. Et ils attaquent la Terre dans une parodie caustique du cinéma de science-fiction des années 50. Une méchante satire des valeurs éternelles de l’Amérique, passées au blender de l’humour noir. G.I. Joe ou hippies, Burton défouraille du rayon laser à tout va. Corrosif et jouissif. 

23h : La Folle Histoire de l’espace (Spaceballs)

Mel Brooks 1987. États-Unis. 96 min. Couleurs. 35 mm.VF. Avec Mel Brooks, John Candy, Rick Moranis, Bill Pullman

Parodie de La Guerre des étoiles. Dans une galaxie lointaine, très lointaine… Une époque de guerre civile. La princesse Vespa, qui fuyait un mariage arrangé avec le prince Valium, est capturée par le sombre Casque Noir, âme damnée du terrible Skroob qui règne sur la planète Spaceball. Skroob veut s’emparer de la planète de la princesse, Druidia, pour pomper son atmosphère. Mais l’attend un obstacle de taille : Yop Solo, son partenaire mi-homme mi-chien, et un certain maître Yogurt… 

1h : Le Choc des étoiles / Star Crash (Starcrash)

Lewis Coates (Luigi Cozzi) 1978. États-Unis / Italie. 97 min. Couleurs. 35 mm. VF. Avec Marjoe Gortner, Caroline Munro, Christopher Plummer, David Hasselhoff

Après le succès interplanétaire de Star Wars, on vit déferler sur toute la galaxie des succédanés du film culte de Lucas. Starcrash fait partie de ses héritiers dévoyés. Un succès damné. Plus sexy que son modèle. Plus démodé et risible aussi, bien qu’il ne s’agisse pas d’une parodie. Résultat : un film très souvent drôle ; pas forcément quand cela est voulu. Un pur nanar kitschissime.

 

Communiqué de presse

Moudenc n’a pas voté la loi de sécurisation de l’emploi

Ce mardi, a eu lieu le vote solennel sur le projet de loi dit de « sécurisation de l’emploi » à l’Assemblée nationale. Un projet de loi adopté mais non voté par le députée de Haute-garonne Jean Luc Moudenc.

 

« Je ne pouvais voter favorablement à ce texte pour les raisons qui suivent.

D’abord, il ne retranscrit pas fidèlement les orientations des partenaires sociaux et les modifications apportées ne me semblent pas être bénéfiques.

C’est le cas notamment des mutuelles : les entreprises pourront se voir imposer un contrat de groupe par la branche professionnelle dont elles dépendent, alors que, dans l’Accord National Interprofessionnel, c’est au niveau de chaque entreprise que la négociation devait avoir lieu.

Du coup, cette loi va peser lourd sur l’économie des mutuelles locales et indépendantes et sur le courtage d’assurance.

Ensuite, l’Accord National Interprofessionnel avait vocation à simplifier le droit du travail. La Majorité a fortement complexifié le texte.

Par exemple : dans l’accord des partenaires sociaux, 15 lignes étaient consacrées à la proposition de réglementation du licenciement économique personnel. Sur ce sujet, le texte final contient…13 pages. Voila un exemple qui fera le bonheur des avocats et non des salariés.

Toutefois, certaines dispositions vont dans le bon sens, celui de la flexisécurité, qui a fait ses preuves en matière de réduction du chômage dans toute l’Europe occidentale. C’est pourquoi je ne pouvais pas non plus voter contre ce projet. Aussi, comme un encouragement à aller plus loin, j’ai décidé de m’abstenir. »

 

Communiqué de presse

Toulouse : exposition et spectacle de rue pour fêter la première journée de l’Aéropostale

Le Réseau international des villes de l’Aéropostale, initié par la Ville de Toulouse en 2011, réunit sous la présidence de Pierre Cohen les villes étapes de la ligne aérienne mythique. Cette initiative vise tant à sauvegarder la mémoire de la Ligne, formidable épopée humaine et économique, qu’à renforcer les liens entre les villes et favoriser le rayonnement de ces villes étapes au plan international.

L’association, qui oeuvre notamment à l’inscription de la Ligne au patrimoine mondial immatériel de l’Unesco, a décidé lors des 2èmes Rencontres de Malaga en décembre 2012 de dédier une « journée de l’Aéropostale » le 11 avril. Ainsi, les 18 villes étapes membres célèbrent chacune ce jour, de Toulouse à Santiago du Chili en passant par Saint-Louis. La date historique du 11 avril 1927, trait d’union entre deux périodes, correspond en effet au rachat par Marcel Bouilloux-Lafont des Lignes Aériennes Latécoère qui deviennent alors la Compagnie Générale Aéropostale.

A cette occasion, une exposition est présentée du 9 au 12 avril dans la salle Henri Martin au Capitole retraçant l’histoire de La Ligne. Un spectacle de rue «Les Icarionautes», hommage plein de malice aux premiers temps de l’aviation, aura lieu place du Capitole, le jeudi 11 avril à 17h30.

>> Inauguration de l’exposition le 11 avril à 17h00.

 

Communiqué de presse

Nathalie Kosciusko-Morizet à Toulouse pour un café politique

La députée de la 4ème circonscription de l’Essonne, Nathalie Kosciusko-Morizet participe ce jeudi à 18h30 à un café politique. Invitée par l’UMP 31, elle devrait apporter son soutien à Jean Luc Moudenc pour les élections municipales de 2014.

 

Après Juppé fin 2012 et Guaino début 2013, une nouvelle personnalité de l’UMP est en visite à Toulouse ce jeudi soir. La Candidate aux primaires UMP pour la Mairie de Paris, participera à un café politique à la brasserie « Les tables de la Fontaine », Place de la Trinité.

L’occasion pour cette dernière de soutenir Jean Luc Moudenc, fraichement investi par l’UMP, dans sa reconquête du Capitole.

Toulouse ayant été classée « territoire de reconquête par les cadres de l’UMP, Nathalie Kosciusko-Morizet devrait être suivie par de nombreuses autres personnalités nationales jusqu’à l’élection de mars 2014.

 

Communiqué de presse

Liste EELV à Toulouse : Quand l’honnêteté passe pour une gaffe…

« De passage à Toulouse, le patron théorique des Verts (le vrai pouvoir restant entre les mains du couple Dufflot-Placé) a officialisé la présence d’une liste EELV locale au 1er tour. Cela pourrait passer pour une gaffe étant donné que le vote des militants sur cette question n’a pas encore eu lieu. En réalité P Durand a dit tout haut ce que tout le monde sait déjà.

 

En effet, derrière un vernis démocratique « du choix laissé aux militants », tout est déjà joué :

– Les apparatchiks locaux n’ont aucun intérêt à placer leur sort entre les mains de militants au comportement en partie imprévisible le jour du vote. Ils ont donc verrouillé le débat en créant des clivages de pure forme dont le seul intérêt est d’occuper l’espace de contestation et de permettre un rassemblement ultérieur, au nom du consensus contre la division. Lors du choix de la position quant au projet de Plan de Déplacement Urbain, un débat animé a eu lieu entre les tenants d’une abstention ferme, et ceux d’une abstention ouverte. Lors du vote pour décider de la stratégie, c’est donc sans surprise l’abstention qui a gagné…

– Le sentiment actuel à EELV de forteresse assiégée a en outre totalement tué le débat et l’alternative qui sont immanquablement présentés comme étant source de division (au plus grand bénéfice des notables en place). Les votes sont donc des tartuferies grotesques où les candidats uniques choisis lors de réunions plus ou moins ouvertes et précédant le vote sont certains d’être élus. Au besoin, pour contrôler davantage le résultat, le choix d’une salle peu accessible permet une présence minimale de militants tiers. En 2011 lors du congrès régional, les tenants de l’ordre établi s’insurgeaient publiquement contre l’existence même d’une liste alternative, puisque tous les notables s’étaient déjà rassemblés dans une liste érigée en liste unique de rassemblement. À EELV la démocratie passe donc par la liste unique. Par conséquent, il est peu probable qu’il y ait d’autre proposition soumise au militants le jour du vote que l’autonomie au premier tour aux municipales.

– Le sort de Toulouse est à Paris. Le responsable régional des élections d’EELV l’a rappelé plusieurs fois depuis 2 ans lors de réunions régionales, c’est à Paris que cela se décidera. Lors de son passage à Toulouse à l’occasion du congrès du PS, le responsable national des élections jugeait lui inconcevable qu’il n’y ait pas de liste verte dans la quatrième ville de France. En particulier à cause de toutes les couleuvres servies par les socialistes depuis 2008. Les dés sont donc jetés, et depuis longtemps.

– Enfin la mentalité dominante et savamment construite depuis 2009 par les notables locaux a profondément installé la pensée unique de l’autonomie au 1er tour. Malheur à celui qui irait contre. Il serait immanquablement présenté comme étant aux ordres des socialistes, par les valets verts de P Cohen et les anciens du PS, un comble.

Personnellement je trouve que P Durand est d’une grande honnêteté en disant la vérité. Au contraire, ceux qui prétendront que rien n’est encore décidé, que ce sont les militants qui choisiront, sont d’une grande hypocrisie. EELV est donc un parti qui se veut exemplaire et démocratique et qui n’hésite pas à donner des leçons. Mais lorsque le chef dit la vérité cela apparaît comme une gaffe, parce qu’il ne faut pas dire aux militants que leur avis ne sera pris en compte que s’il est conforme à celui qui est attendu d’eux. Heureusement, le choix unique leur fournira la sagesse nécessaire pour prendre la bonne décision. »

 

Chronique signée par Julien Faessel, ancien secrétaire d’Europe Ecologie les Verts à Toulouse que vous retrouverez un jeudi sur deux sur Toulouse Infos ou sur son blog http://julienfaessel.wordpress.com/.

A Toulouse, des familles désabusées bientôt à la rue témoignent

Le GPS (Groupement pour la Défense du travail Social) a lancé un nouvel appel au rassemblement devant la préfecture ce mercredi. Une cinquantaine de personnes se sont déplacées pour protester contre l’expulsion de 13 familles suite à la fermeture des accueils hivernaux.

 

Au total, 60 personnes dont 30 enfants scolarisés sont sur le point d’être mis dehors par la préfecture de Haute-Garonne. La situation reste latente, les expulsions qui auraient dû avoir lieu hier sont retardées jusqu’à vendredi prochain. Un suspens très mal vécu par les familles concernées, comme celle de Maria. D’origine arménienne, mère de deux enfants, elle vit en France depuis 5 ans. Ces 5 derniers mois, elle les a passés dans un hôtel qu’elle devra quitter vendredi. « Avant ça, j’ai vécu 4 mois à la rue, je dormais dans les garages ou dans ma voiture avec mes enfants ». Sa demande de papiers a été jugée irrecevable à cause de la maladie de son mari. « Je n’ai pas de solutions aujourd’hui. Je suis venu en France uniquement pour trouver un travail et je ne peux pas ».

Le cas est quasiment similaire pour Hélène*, en France depuis 4 ans et demi, elle a logé dans différents squats deux années durant. Elle est maintenant à l’hôtel depuis 10 jours, mais risque comme tous les autres de terminer la semaine à la rue. « Je suis en ce moment en instance de procès pour obtenir mes papiers » explique la jeune femme, obligée d’assumer seule ses enfants car son mari est en rétention. Une situation sévèrement déplorée par le GPS, qui dénonce le non-respect de la loi concernant le principe de continuité. « Nous demandons des hébergements adaptés pour ces personnes. La préfecture est dans l’illégalité », explique Annabelle Quillet, militante du GPS. « À côté de ça, aucun dispositif d’accompagnement social n’a été mis en place. Ces familles sont totalement isolées et démunies ». Mais encore, ce ne sont pourtant pas les plus mal lotis, «  une quinzaine d’autres familles sont toujours à la rue, ces rassemblements les concernent aussi ».

 

Article de Rémi Beaufils

Dancers In Red : des petites salles toulousaines à l’Olympia

A nous les petites olympiennes ! Les Toulousains de Dancers In Red représenteront la Ville rose ce soir au Tremplin du Festival Génération Réservoir à l’Olympia. Une fierté pour ces trois jeunes musiciens qui espèrent percer dans le milieu de la musique et y imprimer leur rock moderne aux influences seventies.

 

« On est vraiment heureux, affirme Mathieu, chanteur et guitariste du groupe. Je pense qu’il n’y a pas beaucoup de groupes toulousains qui ont la chance de jouer à l’Olympia ». Dancers In Red, c’est Mathieu donc, mais aussi Marion à la basse et Guillaume à la batterie. Trois Toulousains de 23 ans pour un groupe formé il y a quatre ans. « On a commencé dans des salles underground de Toulouse, développe le guitariste. Puis on a joué dans des salles de plus en plus importantes. » Le Bikini, le Phare, la Dynamo et même la Place du Capitole pour la fête de la musique. Le groupe a même exporté sa musique sur les scènes londoniennes.

Mais quelle est donc cette musique ? « Un rock « moderne », affirme Mathieu. On écoute beaucoup de vieux groupes comme les Rolling Stones et Led Zeppelin qui constituent pour nous un véritable socle ». Egalement fans des anglais d’Arctic Monkeys et des suédois des Hives, les Dancers In Red évoluent dans une démarche originale, en marge de la new wave très à la mode en France. « On fait du rock seventies mais pas des reprises, des compositions originales, précise Mathieu. On va puiser dans la base du rock des années 70 et on le modernise ».

Prochaine étape pour le groupe qui a déjà enregistré deux EP ? L’Olympia pour la finale du tremplin du Festival Génération Réservoir. Ils seront alors confrontés à cinq groupes. Une soirée que le chanteur du groupe « appréhende beaucoup, surtout la réaction des gens face à notre musique. En effet ce n’est vraiment pas notre public. La marraine du festival, qui sera la tête d’affiche du concert, c’est Natasha Saint-Pierre… ». A 10 000 lieues des Stones. « Mais on a de la chance. Et de toutes façons, notre objectif est de rencontrer des professionnels pour faire un album ». Les Dancers In Red participeront également à la finale du tremplin du Bus Palladium, la Nuit du Chasseur, le 30 mai prochain.

 

Article de Joséphine Durand

Toulouse Infos