A 5 mois des élections municipales, le Front National est en pleine ascension. En effet, après le sondage qui propulse en tête le parti lors des prochaines européennes, c’est sur le terrain que le FN vient de gagner une bataille importante. Un résultat favorable qui fait réagir  Christian Picquet, Porte-parole de Gauche unitaire et Conseiller régional de Midi-Pyrénées et Philippe Lasterle, ancien candidat à la présidence de l’UDI31.

Christian Picquet, Porte-parole de Gauche unitaire : « Il est urgent de tirer les leçons du désastre de Brignoles »

« Ce soir, il faut clairement désigner les responsables de ce désastre. Ce sont ceux qui, aujourd’hui au gouvernement, ont sacrifié les attentes populaires sur l’autel d’une politique outrageusement  à l’avantage des privilégiés. Et ceux qui, à droite, ont fait la courte échelle à l’extrême droite en reprenant nombre des ses idées nauséabondes.

À gauche, il y a urgence d’en tirer vraiment les leçons.

On ne remobilisera pas l’électorat populaire sans tourner le dos à l’austérité. On ne fera pas barrage à l’extrême droite sans ouvrir à notre peuple un chemin d’espoir. On ne rassemblera pas un camp progressiste aujourd’hui déboussolé sans en revenir à une politique d’égalité et de justice, une politique qui s’en prenne résolument au pouvoir de la finance.

Toutes celles et tous ceux qui partagent cette conviction doivent au plus vite faire front commun. C’est une autre majorité de gauche et un autre gouvernement qu’il faut construire pour renouer enfin avec les espérances de la victoire de 2012. »

Philippe Lasterle : « Combattre le Front National commence par rappeler d’où il vient et le danger qu’il fait courir à notre pays »

« Les électeurs du canton de Brignoles ont choisi, ce soir, comme en 2011, un candidat d’extrême-droite pour les représenter au Conseil Général du Var. Avec près de 54 % des suffrages, il a battu la candidate républicaine, améliorant au passage le score réalisé par la candidate du Front National sur ce même canton lors du 1er tour de l’élection présidentielle.

Nous républicains, qui n’avons aucune valeur en commun avec le Front National, devons réagir pour mettre un coup d’arrêt à la progression de l’extrême-droite dans notre pays. Pour cela, commençons par rappeler d’où vient le Front National et le danger qu’il fait courir à notre pays.

Rappelons que le Front National est un parti d’extrême-droite. Il plonge ses racines dans l’antidreyfusisme, l’anti-républicanisme et l’intégrisme. Il est l’héritier du pétainisme et du poujadisme. Il cautionne le négationnisme, encourage le racisme et fait de l’Europe un bouc-émissaire.

Rappelons que le Front National est un parti populiste dont l’application des recettes simplistes et démagogiques – déjà mises en œuvre dans plusieurs communes – conduirait notre pays à la catastrophe économique, au chaos social, à la paralysie institutionnelle et à l’isolement international.

Nous centristes, montons en 1ère ligne pour combattre le Front National sur tous les terrains et convaincre du danger de ses propositions. Et faisons de l’UDI l’acteur central de la lutte contre l’extrême-droite grâce à ses propositions fortes (modération fiscale, moralisation de la vie publique, réorientation de l’Europe…) à la hauteur des enjeux. »

Guillaume Truilhé avec Communiqué de presse