Tract injurieux : la lettre d’excuses des jeunes pop à Pierre Cohen

203

Suite aux intentions de Pierre Cohen de saisir la justice concernant un tract injurieux « à l’égard d’une personne titulaire d’un mandat électif » distribué par erreur sur le marché Saint-Cyprien par les jeunes pop, ces derniers s’excusent par la plume de leur nouveau président qui a adressé une lettre au maire. La voici.

« Monsieur le Maire,

Nous venons par la présente vous présenter nos plus sincères excuses au nom des jeunes Populaires de Haute-Garonne. En effet, samedi dernier, profitant d’une période de vacance des responsabilités à la tête de notre structure, comme suite à la démission de son responsable et avant notre nomination, une militante a pris l’initiative personnelle de diffuser une cinquantaine d’exemplaires d’un vieux tract médisant à votre égard.

Ce tract, édité et imprimé sans l’autorisation de l’équipe dirigeante de l’UMP 31, avait été interdit de diffusion il y a plusieurs mois par Jean-Luc Moudenc à cause de son caractère insultant. Samedi dernier, dès qu’elle a eu connaissance que c’était ce tract qui faisait l’objet d’un début de distribution, la Secrétaire départementale de l’UMP 31 a donné l’ordre de stopper cette diffusion, ce qui fut fait, limitant à une petite cinquantaine le nombre d’exemplaires distribués.

Il ne correspond ni à notre vision de la politique ni à notre façon de faire et, même si nous avons des remarques et des critiques à l’égard de votre action et de celle de votre majorité, il n’est pas acceptable que cela se fasse de manière discourtoise et insultante envers quiconque.

Nous serons présents aux côtés de Jean-Luc Moudenc dans la prochaine campagne municipale mais toujours en vous respectant en tant qu’élu, en tant que maire de Toulouse et en tant qu’homme.

Nous savons également que vous demanderez la même attitude à vos militants. Il est donc normal que cette future campagne se fasse dans le respect de chacun et surtout des Toulousains.

Avec nos sincères regrets, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Maire, nos plus respectueux sentiments. »

 

Guillaume Truilhé