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Philippe Lasterle : « La progression de Marine de Le Pen dans l’opinion m’inquiète »

Suite au sondage qui vient de mettre en évidence la montée de Marine Le Pen dans l’opinion publique, Philipe Lasterle, membre de l’UDI, s’inquiète de « son omniprésence dans les médias ».

« Une proportion grandissante de nos concitoyens cède désormais aux sirènes populistes de l’extrême-droite. Après avoir rassemblé 17,90 % des voix au 1er tour de l’élection présidentielle en avril 2012 et fait élire deux députés dans la foulée, Marine Le Pen est en train de porter le Front National à un niveau jamais atteint sous la Ve République, comme en attestent le score (48,59 %) de la candidate frontiste au 2nd tour de l’élection législative partielle dans la 2e circonscription de l’Oise en mars dernier et le récent sondage CSA pour BFM TV indiquant que la présidente du FN, créditée de 23 % d’intentions de vote au 1er tour, se qualifierait pour le 2nd tour si l’élection présidentielle avait lieu aujourd’hui.

La progression de Marine Le Pen dans l’opinion et son omniprésence dans les médias me préoccupent au plus haut point. D’une part, parce que les valeurs véhiculées par le FN sont incompatibles avec les valeurs de liberté, de tolérance et de fraternité qui fondent notre pacte républicain et conditionnent le bien vivre ensemble auquel une majorité de nos concitoyens est attachée. D’autre part, parce que l’explication lepéniste à la crise que traverse notre pays consiste uniquement à désigner des boucs-émissaires (l’étranger, l’euro, la classe politique, le lobby homosexuel…). Enfin, parce que le FN n’avance aucune solution crédible aux problèmes de notre pays et n’apporte aucune réponse concrète aux inquiétudes de nos concitoyens.

S’il convient de replacer la montée du FN en France dans le cadre plus large du mouvement de résurgence des populismes en Europe, le phénomène doit d’autant plus nous préoccuper que le contexte économique et politique actuel, marqué par l’impuissance du gouvernement à lutter contre le chômage, l’euroscepticisme et la multiplication de « affaires », favorise l’expression du vote protestataire. Face au risque que fait peser l’extrême-droite sur le bon fonctionnement de notre démocratie représentative – le jusqu’au-boutisme de la frange la plus violente des opposants au mariage pour tous en donne un aperçu – et compte tenu des valeurs auxquelles le centre est attaché, l’UDI doit agir promptement pour contribuer à endiguer la montée du FN.

Nous devons, pour cela, rappeler que l’on ne transige pas avec les valeurs qui fondent notre pacte républicain, réaffirmer l’absolue nécessité de réconcilier l’éthique avec la politique, porter haut et fort notre conviction qu’il ne peut y avoir de France forte sans une Europe forte et expliquer en quoi la mise en œuvre du programme de l’UDI (sérieux budgétaire, soutien aux PME, écologie raisonnée, rénovation urbaine, laïcité ouverte…) permettra de redresser durablement notre pays. Combattre le FN, refuser toute compromission avec ses idées et ses élus, convaincre de l’inanité de ses propositions, voilà le rôle que l’UDI doit jouer. J’en ai, pour ma part, la conviction et me battrai pour gagner cette bataille des idées. »

 

Communiqué de presse

Concours : 11 Mini Entreprises en course en Midi-Pyrénées

L’association Entreprendre Pour Apprendre Midi-Pyrénées, présente la 3ème édition de son Championnat Régional des Mini Entreprises-EPA. L’occasion pour les acteurs économiques et sociaux de Midi-Pyrénées, ainsi que le grand public, de découvrir les projets étonnants des élèves en classe de 3ème issus de 11 collèges de la région.

Qui succédera au double champion Régional des Mini Entreprises ?

Le Championnat Régional marque la fin de l’année scolaire : l’occasion de valoriser les projets des Mini-Entrepreneurs et les récompenser à hauteur de leurs efforts.

Cette année, 11 Mini Entreprises sont en course en Midi-Pyrénées : cinq émanant de collèges du Tarn, quatre de la Haute-Garonne, et pour la première fois un collège de l’Aveyron et un Lycée Gersois prennent part à l’aventure EPA.

Le Collège la Salle de Pibrac, double Champion Régional des Mini Entreprises de Midi-Pyrénées remettra son titre en jeu le 29 MAI prochain à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Région Midi-Pyrénées. Les PDG et directeurs des services de chaque Mini Entreprises défendront leur société sous l’œil aguerri des membres du jury, parents, corps enseignant, personnalités et grand public. Soyez nombreux à venir encourager nos Mini Entrepreneurs à remporter le titre Régional et se qualifier pour le Championnat National qui se déroulera le 5 et 6 Juillet à la Cité des Sciences et de l’Industrie à Paris.

 

Communiqué de presse

Midi-Pyrénées en tête… pour l’augmentation du chômage

Avec 10,6% d’augmentation du chômage depuis un an dont 11% de moins de 25 ans et 15,1% pour les plus de 50 ans, Midi-Pyrénées appartient au peloton de tête des régions pour l’augmentation du chômage : 231 200 personnes. Pour mémoire, il y avait 100 000 demandeurs d’emplois en Midi-Pyrénées, il y a 30 ans. Jean-Louis Chauzy, président du Ceser (Conseil Economique, Social et Environnemental Régional) revient sur ce constat à travers ce communiqué.

 

« Les pertes dramatiques de milliers d’emplois dans les bassins industriels de Decazeville, Millau, du Sud-du-Tarn, Albi-Carmaux, du Pays d’Olmes et des vallées de l’Ariège, les bassins de Lannemezan et Tarbes, du Pôle chimique de Toulouse, le renoncement depuis 30 ans à défendre l’industrie et une économie de production constituent pour l’essentiel les raisons de cette situation même si les gains démographiques ont aggravé la liste des demandeurs d’emplois pour la Haute-Garonne.

Le développement de l’industrie aéronautique et spatiale, des systèmes embarqués ont permis de maintenir au total le nombre d’emplois industriels en Midi-Pyrénées, mais l’envol d’Airbus et le renforcement du potentiel industriel, académique et scientifique de la métropole toulousaine ne peuvent compenser un développement économique déséquilibré, à deux vitesses.

Cette situation nécessite, aujourd’hui, une grande mobilisation régionale pour l’emploi, le développement économique et la formation, qui ne se résume pas à l’Etat, ni aux élus. Un nouveau dialogue et partenariat avec toute la société civile est une obligation, car il y a un chômage de masse mais aussi 82 500 postes de travail à pourvoir en 2013, et plus de 6 000 jeunes qui sortent en Midi-Pyrénées de l’appareil de formation sans qualification.

En région, le CESER prépare cette mobilisation par une Conférence régionale pour l’emploi, le développement économique et la formation.

Le 12 juin 2012 à Paris, le Président de la République s’adressait aux membres du CESE et aux présidents des CESER, il proposait un rôle « nouveau » pour les CESER en région.

Il est temps en Midi-Pyrénées de le mettre en œuvre ! »

 

Communiqué de presse

Latécoère livre des éléments du 1000ème EJet

C’est en présence des représentants d’Embraer et des principaux fournisseurs que se sont tenues les cérémonies marquant la livraison des portes et des tronçons de fuselage du 1000ème EJet, le 5 avril à l’usine de Latécoère Letov de Prague et le 19 avril à l’usine de Latécoère Do Brazil à Jacarei.

Le contrat pour le développement et la fourniture des deux tronçons de fuselage de part et d’autre de la voilure et de l’ensemble des portes (passagers, services, cargos et issues de secours) a été signé en 1999 entre Embraer et Latécoère. Après une phase de développement effectuée en partie en plateau dans les locaux d’Embraer à Sao José Dos Campos, les premières livraisons ont eu lieu en 2001 pour la version 170. Ont suivi le développement et la mise en service des versions 190, 175 et 195. Aujourd’hui, le programme EJet fait travailler des équipes du groupe Latécoère à Toulouse, à Prague et à Jacarei au Brésil. Construite pour réaliser l’assemblage des tronçons de fuselage conformément aux engagements initiaux, l’usine de Jacarei emploie maintenant 350 personnes.

François Bertrand, Président du Directoire du groupe Latécoère se dit « très heureux de livrer aujourd’hui ces portes et tronçons de fuselage du 1000 EJet. Le programme EJet est un véritable succès auquel nous sommes fiers de participer en temps que fournisseur principal des Aérostructures. La collaboration du Groupe avec les équipes d’Embraer est exemplaire à tous points de vue ».

 

Communiqué de presse

Toulouse : Manifestation régionale contre le mariage pour tous

La mobilisation des Français contre l’ouverture du mariage et de l’adoption aux personnes de même sexe continue et La Manif Pour Tous persiste dans sa demande de retrait de la loi Taubira et son opposition à la PMA pour tous et à la GPA. La Manif Pour Tous organise donc une Grande manifestation régionale à Toulouse, Dimanche 5 mai 2013. Départ à 15h30 Rond Point de Catalogne (Place du Fer à Cheval).

Plusieurs intervenants prendront la parole pour expliquer les enjeux et les motifs de cette grande mobilisation.  Jérôme Brunet, président de l’Appel des Professionnels de l’Enfance apportera son expertise.

Cette manifestation s’inscrit dans un mouvement national avec des rassemblements simultanés dans de nombreuses villes de France (Paris, Rennes, Lyon, Montpellier, Strasbourg, Dijon, Lille, Amiens, Saint-Raphaël…). Comme toujours, ces cortèges seront calmes, pacifiques, apolitiques mais déterminés. La loi qui a été votée par les 2 chambres, reste une profonde injustice et une grave discrimination envers les enfants, puisqu’elle les prive délibérément de leur droit fondamental à bénéficier d’un père et d’une mère. Le processus législatif n’est pas terminé puisque la loi Taubira n’est pas promulguée et doit encore être examinée par le conseil constitutionnel.

C’est pourquoi le refus de cette loi par la population française ne cesse de croître. La Manif Pour Tous se réjouit des nombreuses initiatives qui expriment de manière pacifique cette opposition, comme les veilleurs (rassemblements nocturnes et silencieux dans de nombreuses villes dont Toulouse) ou les Mères Veilleuses (sit-in  24h sur 24h de mères de familles pour sensibiliser le grand public).

Une nouvelle manifestation nationale est d’ores et déjà prévue le 26 mai à Paris, et de nombreux Toulousains sont déterminés à s’y rendre notamment grâce au TGV affrété spécialement.

 

Communiqué de presse

Soutien scolaire à l’UMP 31 : « nous ne céderons pas à la police de la pensée »

La mise en place de soutien scolaire au sein de la fédération UMP de Toulouse n’en cesse plus de faire polémique. Si dans nos colonnes le porte parole de l’UMP a assuré ne pas vouloir « faire de la politique politicienne mais simplement se rendre utile », cette initiative est contestée par le PS31 mais également les fédérations d’enseignants. Elisabeth Pouchelon, conseillère régionale UMP de Midi-Pyrénées répond à ces attaques :

« ‘Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous mais ce que vous pouvez faire pour votre pays’ John Fitzgerald Kennedy.

Cette citation résume le concept de « révolution civique » lancé par Jean-François Copé : aujourd’hui dans l’opposition, et en tant que premier parti d’opposition, nous ne pouvons pas attendre d’être au Gouvernement pour agir. Nous devons, dès maintenant, être aux côtés des Français qui souffrent, qui craignent pour leur avenir et celui de leurs enfants.

C’est ainsi que l’UMP 31 a construit son projet de soutien scolaire : proposer aux enfants et jeunes de 6 à 20 ans un soutien scolaire par des bénévoles (enseignants et étudiants) adhérents ou sympathisants de l’UMP, dans les locaux de la fédération.

Ce service est bénévole, totalement gratuit, en particulier parce qu’il se situe dans nos locaux : nous n’utiliserons pas un centime d’argent public !

Ce projet en était à peine au stade d’une information des adhérents avec appel à bénévoles, que certains  « bien-pensants » ont crié au loup.

Ils sont tous montés au créneau : élus et responsables du Parti Socialiste, porte-paroles d’associations proches du PS. Ces donneurs de leçons ont usé de termes plus virulents les uns que les autres pour dénoncer l’incroyable audace de l’UMP d’aller sur ce qu’ils considèrent comme leur « chasse gardée ».

Ils nous ont immédiatement cloués au pilori, accusés d’embrigadement, osant même nous rattacher aux époques les plus sombres de notre Histoire !

Ce sont ces accusations, les leurs, qui évoquent le totalitarisme.

Ce refus du pluralisme va à l’encontre du discours socialiste en faveur de « la diversité ».

Comment peut-on critiquer une initiative de solidarité, bénévole et gratuite, basée sur le volontariat, au prétexte que ce sont des militants, non pas du PS, mais de l’UMP qui en sont à l’origine ?

Comment peut-on nous intenter un procès en impartialité alors que l’on connait les liens étroits qui existent entre le PS et certaines associations d’éducation et que, par exemple, le congrès national de la FCPE est subventionné par le Conseil Régional de Midi-Pyrénées ?

Il ne s’agit pas ici de jeter l’opprobre sur les bénévoles de ces associations – nous, nous les respectons – mais de dénoncer les anathèmes venant de ceux qui ne peuvent revendiquer une vraie indépendance politique.

Le Parti Socialiste, dans son programme, fixe à l’école l’objectif « d’éduquer pour changer les mentalités et transformer la société ».

M. Peillon, Ministre de l’Éducation Nationale, parle de  « réarmement idéologique » et avait écrit en 2008 dans son livre : « La Révolution française n’est pas terminée » que la morale laïque enseignée à l’école républicaine « est aussi un instrument de l’action politique, républicaine et socialiste »

C’est cette intolérance que nous devons craindre, celle qui voudrait instaurer une police de la pensée.

Nous ne cèderons pas à ce qui ressemble à du terrorisme intellectuel, au détriment de ceux qui, de plus en plus nombreux, souffrent de la politique actuelle, dangereuse pour notre pays et pour nos concitoyens. »

 

Communiqué de presse

Rio Loco fait son bal créole pour le « réveil des jardins »

Une ambiance 100% antillaise et tropicale marquera cette année la nouvelle saison des Jardins du Museum de Toulouse, dans le quartier Borderouge. Cette journée festive et musicale, organisée en partenariat avec le festival Rio Loco Antillas 2013, sera dédiée à la musique des Antilles.

Dès 10h30 le matin, place aux fanfares caribéennes, danseurs et conteurs dans ce théâtre de verdure, décor idéal pour renouer avec la tradition festive de ce que les Antillais appellent les mizik d’antan. Biguines, polkas, mazurkas, valses antillaises, musiques Bèlé ou Gwoka, le meilleur de la musique antillaise promet d’inviter le grand public à entrer dans la danse.

Parmi les invités, les conteurs musiciens Thierry Galand et Igo Drané déambuleront au son de leurs conques de lambi et bâtons de parole. Ou encore les tambours Ka du percussionniste antillais Jean Rénia et des associations toulousaines Tiyanko et Kout’Tanbou.

Dès 16h30, le Bal créole clôturera cette journée dans la chaleur des Caraïbes. Les princes de bal ne sont autres que le nec plus ultra des musiciens caribéens de métropole (Dany Misaine, Thierry Nago, Mano Falla, Felix Brena, Jean-Philippe Grivalliers, Gilbert Anastase, Gabriel Azerot), dont le répertoire rendra hommage aux chansons mythiques des groupes Vikings de la Guadeloupe, Super Combo, Patrick Saint-Eloi ou Malavoi.

Cet événement est réalisé en collaboration avec Géomuse, créatrice du concept du Bal créole, organisé une fois par mois à Paris. Cette fois, le Bal créole arrive à Toulouse !

 

Communiqué de presse

« Grand Parc Garonne » : Moudenc cherche la cohérence

Le 7 juin dernier, Pierre Cohen présentait, en présence d’Henri Bava de l’agence TER (urbanistes-paysagistes) le projet du Grand Parc Garonne. Ce Projet, qui prévoit le réaménagement d’un territoire de 32 km du nord au sud, doit permettre à la Garonne de « redevenir le lien géographique naturel et vivant de la métropole ». Des ambitions que l’ancien maire de Toulouse Jean Luc Moudenc ne voit pas se concrétiser. Il s’explique dans un communiqué.

 

« Depuis plusieurs mois, le Maire sortant vend du rêve aux Toulousains avec des images de synthèse clinquantes du futur « Grand Parc Garonne ».

Ce projet devait intégrer, sur le bras supérieur de la Garonne (entre l’Île du Ramier et la rive droite), une navigation importante, avec notamment huit zones d’arrêt pour les bateaux.

Or, le passage de la ligne de tram G (comme Gabegie et Gadget) nécessite des travaux d’adaptation du Pont Saint-Michel.

Pour ce faire, la hauteur de passage sous le pont va fortement diminuer.

Cela va rendre impossible la navigation des bateaux à fort tirant d’eau, alors que les plus petits ne peuvent déjà pas y passer (à cause de la configuration de l’écluse Saint-Michel).

C’est la mort de la navigation sur le bras supérieur de la Garonne, que l’on oppose à l’objectif affiché de développer les transports en commun.

Quelle incroyable incohérence avec les ambitions affichées du « Grand Parc Garonne » !

Toulouse, que l’on doit hisser au rang européen, mérite une vraie vision d’ensemble, avec du recul, et pas des petites décisions ponctuelles qui se contredisent les unes les autres.

Avec le Maire sortant, c’est comme avec François Hollande : on a vraiment l’impression qu’on navigue à vue, au gré du vent, sans se fixer aucun cap ! »

 

Communiqué de presse

Vengeance, cocaïne et jeunes cambrioleurs à la une du journal des faits divers de Toulouse

A ne pas manquer dans le numéro de cette semaine : une histoire de vengeance qui se conjugue au féminin. Egalement, 3 ans de prison pour un Toulousain qui s’était rendu coupable de trafic de cocaïne. Enfin, deux jeunes garçons de 13 ans qui cambriolent un pavillon. Et surtout, notre passage en revue des faits les plus marquants de la semaine.

 

L’évènement de la semaine : La vengeance au féminin peut conduire à des horreurs. En effet dans la nuit de vendredi à samedi, une jeune toulousaine s’est faite enlever par trois personnes alors qu’elle sortait de son travail. Forcée de monter dans une voiture, la victime se retrouve avec trois jeunes filles dont une mineure. Ces dernières lui ont bandé les yeux et ont décidé de prendre la direction du périphérique. La victime a alors subi de nombreux sévices. Elle a été giflée, brûlée sur les mains avec des cigarettes et insultée à maintes reprises. Cependant, des témoins qui avaient vu la jeune fille monter dans la voiture, ont appelé la police. Rapidement, les forces de l’ordre ont repéré le véhicule qu’ils ont intercepté sur la bande d’arrêt d’urgence entre la Cépière et la Faourette. La victime a été conduite à l’hôpital. Très choquée, les médecins lui ont prescrit cinq jours d’arrêt de travail. Les coupables, elles, ont été placées en garde à vue. Conduite au commissariat central, l’une d’entre elles, à insulté les policiers. La lumière sur les raisons de cet enlèvement a été faite : il s’agirait d’un différend amoureux puisque l’une des jeunes filles accuserait la victime de vouloir lui voler son petit ami.

Le verdict de la semaine : Trois ans de prison dont deux fermes. C’est la peine que devra purger Rafik Messaoudene pour trafic de cocaïne. Le jeune homme de 27 ans vivant dans le quartier des Izards a expliqué qu’il revendait de la drogue pour financer sa consommation personnelle. Les enquêteurs avaient d’ailleurs retrouvé une bonbonne de 10 gr du produit, une balance et 420 euros. Sorti de prison en mars 2012, le Toulousain avait repris son trafic en juin et approvisionné ainsi près de 22 clients selon les policiers. Le jeune homme a tenté en vain de s’excuser auprès du président qui soulignait sa récidive. Alors que le procureur avait requis quatre ans de prison, le verdict tombe. Rafik Messaoudene retourne en prison pour deux ans avec un an de sursis et de mise à l’épreuve.

L’insolite de la semaine : Jeudi soir, au grand Mirail, les policiers ont été alertés d’un cambriolage qui était en train de se dérouler dans un pavillon. Arrivés sur les lieux, ils ont constaté que la porte-fenêtre située à l’arrière de l’habitation a été forcée. A l’intérieur, ils sont tombés sur les coupables : deux jeunes garçons. Ces derniers étaient en train d’emporter des objets et ont tenté de s’emparer d’un sabre. Les policiers ont procédé à leur interpellation. Ils se sont aperçus que les deux cambrioleurs en herbe n’étaient âgés que de 13 ans à peine. Les deux jeunes voleurs ont été entendus par les enquêteurs avant d’être remis à leurs parents. Ils ont été convoqués devant le tribunal pour enfants pour le mois de mai.

 

Faits et méfaits

Jeudi : Avenue de Muret, un homme d’une cinquantaine d’années, a été agressé, vers 8h30 alors qu’il sortait de son domicile. L’agresseur, dissimulé par une capuche et armé d’une matraque, l’aurait, selon toute vraisemblance, confondu avec le propriétaire de la bijouterie « Univers de l’or » dont l’homme pris à partie est le voisin immédiat. C’est le fils de la victime qui a fait fuir l’agresseur. Blessé au crâne, le Toulousain a été conduit à l’hôpital Purpan. Certains témoins assureraient avoir entendu l’agresseur s’excuser pour s’être trompé de victime.

Vendredi : Peu avant la fermeture, vers 18h45, un employé de la bijouterie de joailliers Estelle et Gilles Bernadou, située avenue de Lombez dans le quartier des Arènes, a été menacé par un homme armé et encagoulé. Ce dernier est reparti avec les bijoux présentés sur les cinq vitrines. Une enquête est ouverte.

Samedi : Un nouvel accident tragique de deux-roues s’est produit vers 22 heures, sur l’A64, entre Toulouse et Portet. Un homme d’une vingtaine d’années a trouvé la mort dans des circonstances que l’enquête devra préciser. Selon des témoins, il roulait sur sa moto, dans le sens Toulouse-Portet lorsqu’il a, pour une raison indéterminée, perdu le contrôle de son engin. Il a été projeté avec une telle force qu’il est passé au-dessus du terre-plein central. Un conducteur qui venait dans le sens inverse n’a rien pu faire pour l’éviter. Le motard a été traîné sur plusieurs centaines de mètres avant que la voiture ne s’immobilise. La victime est restée coincée plusieurs minutes sous le véhicule. Malgré l’arrivée rapide des secours, il n’a pu être ranimé.

Dimanche : A Graulhet, des tags à caractère injurieux ont été dessinés sur un mur de la mosquée Nour El-Mouhammadi et sur le pas-de-porte. Ce sont ainsi une tête de porc et un sexe masculin avec l’inscription «  les arabes dehors » qui souillent le lieu de culte. Trois heures après la découverte, les services techniques de la mairie ont effacé les tags.

Lundi : Un an de prison ferme et saisie du véhicule pour le jeune barman de 27 ans qui avait refusé de se soumettre à un contrôle de gendarmerie dans le Narbonnais. Il avait pris la fuite, les militaires à ses trousses, n’hésitant pas à prendre de nombreux risques.

Mardi : Peu avant 10h, entre Rodez et Decazeville, sur la route départementale 840, deux personnes sont décédées et deux autres ont été blessées dans un accident de la route. 
Deux véhicules, un 4×4 et une voiture, se sont percutés au carrefour de Fijaguet. Deux personnes sont décédées sur place et deux autres personnes sont blessées.

Mercredi : Une étudiante a été agressée, vers 3 heures du matin, sur les allées Jean-Jaurès à Toulouse. En effet, la jeune fille de 22 ans, s’est faite violée dans le hall de l’immeuble où résidait son ami. Elle a réussi à se dégager et son violeur a pris la fuite. Une enquête a été ouverte.

 

Article de Nadia Hamdani

 

Sources: La Dépêche du Midi, Direct Matin

Soutien scolaire à l’UMP : « Ils expliqueront que le Figaro donne la vérité… Ce n’est pas ça l’éducation »

Initiée par Jean-François Copé en avril, la « Révolution Civique » est en marche à Toulouse. En effet, la fédération UMP de Haute-Garonne se lance dans le soutien scolaire gratuit, tous les samedis à compter du 25 mai. Une décision hautement contestée tant par le parti socialiste que par les parents d’élèves et les syndicats d’enseignants.

 

« Cette initiative a pour vocation de renforcer ce que fait l’éducation nationale. C’est une mission d’intérêt général ». Lorsque les mots « endoctrinement » et « partis totalitaires » sont mentionnés par le président de la ligue de l’enseignement Jean-Michel Ducomte, Pierre Esplugas, porte-parole d’UMP 31 a du mal à comprendre. « C’est ridicule de nous comparer aux partis fascistes. Notre mission ici n’est pas de faire de la politique politicienne, on assure un service public. Faire de la politique, c’est aussi se rendre utile. » Et de soutenir que même recrutés parmi les militants UMP, « les professeurs (retraités, en activité ou étudiants) auront pour instruction de ne pas se comporter en militants ».

Pas de politique le samedi à l’UMP ? « On ne dispensera pas de matières où la politique peut intervenir », affirme Guillaume Bouquières. Le responsable départemental des jeunes populaires confirme un objectif de soutien aux enfants, rien de plus. Il s’amuse par ailleurs des accusations de la ligue de l’enseignement. « C’est assez paradoxal : cette ligue, comme pas mal d’associations de soutien scolaire de quartiers, est noyautée par le PS. Mais contrairement à nous, c’est fait de façon opaque ».

 

« Un parti est fait pour faire de la politique »

L’embrigadement, Joël Bouche, secrétaire fédéral du PS 31, ne le craint pas. « Je sais qu’ils n’iront pas jusqu’au bout, affirme-t-il. Il existe déjà des associations qui assurent très bien le soutien scolaire et qu’ils auraient mieux fait de soutenir quand ils étaient au pouvoir. » En revanche, il juge l’initiative « déplacée : un parti politique est fait pour faire de la politique. » Un point de vue partagé par Laurent Cadreils, secrétaire départemental du syndicat SNUipp-FSU, qui s’indigne. « Renvoyer la mission d’apprentissage en dehors de l’école est une bêtise, explique-t-il. C’est le rôle de l’école et de l’Etat. » Et d’insister sur la fonction fondamentale de l’enseignement : « On doit permettre aux enfants de se construire et de comprendre un monde complexe. Ça, ce n’est pas l’UMP qui le fera ! Ils expliqueront que le Figaro donne la vérité… Ce n’est pas ça l’éducation ! »

 

Article de Joséphine Durand

Toulouse Infos