Soutien scolaire à l’UMP 31 : « nous ne céderons pas à la police de la pensée »

195

La mise en place de soutien scolaire au sein de la fédération UMP de Toulouse n’en cesse plus de faire polémique. Si dans nos colonnes le porte parole de l’UMP a assuré ne pas vouloir « faire de la politique politicienne mais simplement se rendre utile », cette initiative est contestée par le PS31 mais également les fédérations d’enseignants. Elisabeth Pouchelon, conseillère régionale UMP de Midi-Pyrénées répond à ces attaques :

« ‘Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous mais ce que vous pouvez faire pour votre pays’ John Fitzgerald Kennedy.

Cette citation résume le concept de « révolution civique » lancé par Jean-François Copé : aujourd’hui dans l’opposition, et en tant que premier parti d’opposition, nous ne pouvons pas attendre d’être au Gouvernement pour agir. Nous devons, dès maintenant, être aux côtés des Français qui souffrent, qui craignent pour leur avenir et celui de leurs enfants.

C’est ainsi que l’UMP 31 a construit son projet de soutien scolaire : proposer aux enfants et jeunes de 6 à 20 ans un soutien scolaire par des bénévoles (enseignants et étudiants) adhérents ou sympathisants de l’UMP, dans les locaux de la fédération.

Ce service est bénévole, totalement gratuit, en particulier parce qu’il se situe dans nos locaux : nous n’utiliserons pas un centime d’argent public !

Ce projet en était à peine au stade d’une information des adhérents avec appel à bénévoles, que certains  « bien-pensants » ont crié au loup.

Ils sont tous montés au créneau : élus et responsables du Parti Socialiste, porte-paroles d’associations proches du PS. Ces donneurs de leçons ont usé de termes plus virulents les uns que les autres pour dénoncer l’incroyable audace de l’UMP d’aller sur ce qu’ils considèrent comme leur « chasse gardée ».

Ils nous ont immédiatement cloués au pilori, accusés d’embrigadement, osant même nous rattacher aux époques les plus sombres de notre Histoire !

Ce sont ces accusations, les leurs, qui évoquent le totalitarisme.

Ce refus du pluralisme va à l’encontre du discours socialiste en faveur de « la diversité ».

Comment peut-on critiquer une initiative de solidarité, bénévole et gratuite, basée sur le volontariat, au prétexte que ce sont des militants, non pas du PS, mais de l’UMP qui en sont à l’origine ?

Comment peut-on nous intenter un procès en impartialité alors que l’on connait les liens étroits qui existent entre le PS et certaines associations d’éducation et que, par exemple, le congrès national de la FCPE est subventionné par le Conseil Régional de Midi-Pyrénées ?

Il ne s’agit pas ici de jeter l’opprobre sur les bénévoles de ces associations – nous, nous les respectons – mais de dénoncer les anathèmes venant de ceux qui ne peuvent revendiquer une vraie indépendance politique.

Le Parti Socialiste, dans son programme, fixe à l’école l’objectif « d’éduquer pour changer les mentalités et transformer la société ».

M. Peillon, Ministre de l’Éducation Nationale, parle de  « réarmement idéologique » et avait écrit en 2008 dans son livre : « La Révolution française n’est pas terminée » que la morale laïque enseignée à l’école républicaine « est aussi un instrument de l’action politique, républicaine et socialiste »

C’est cette intolérance que nous devons craindre, celle qui voudrait instaurer une police de la pensée.

Nous ne cèderons pas à ce qui ressemble à du terrorisme intellectuel, au détriment de ceux qui, de plus en plus nombreux, souffrent de la politique actuelle, dangereuse pour notre pays et pour nos concitoyens. »

 

Communiqué de presse