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Les Augustins, musée des Beaux-arts de Toulouse

Le musée des Augustins, créé en 1793, est l’un des plus vieux musée des Beaux-arts de France. Il abrite des collections de sculpture et de peinture allant du Moyen-âge jusqu’au début du XXème siècle.

 

L’ancien couvent d’ermites de Saint Augustin s’est transformé en musée pendant la période révolutionnaire, et abrite désormais plus de 4000 œuvres, composées essentiellement de peintures et de sculptures. La muséographie se déploie dans l’église et les salles capitulaires, ainsi que dans l’aile « Darcy ». Cette dernière, construite par un élève de l’architecte en vogue à l’époque Viollet-le-Duc, date de la fin du XIXème siècle et mis près de trente ans à voir le jour. Toutes les salles s’articulent autour du cloître, nœud gordien de ce bâtiment de style « gothique méridional ». Les sculptures illustrant l’art roman et gothique forment un riche ensemble d’œuvres provenant d’édifices religieux toulousains, et donnent les plus belles pièces au musée. La collection de peintures couvre elle aussi une période prolixe, allant du XVIème siècle au XIXème, et déroule l’histoire de l’art français et européen.

 

L’empreinte Viollet-le-Duc

Si la sculpture romane et gothique, alliées à la religiosité du lieu donnent toute son identité au musée des Augustins, il ne faut pas oublier de voir l’aile Darcy et son escalier vouté imposant à l’exubérance stylistique affirmée. Cerné par des sculptures monumentales du XIXème siècle, il mène aux salons de peintures tout aussi surprenants. Ces immenses salles à l’éclairage zénithal proposent un accrochage recréant l’ambiance des salons de l’époque, laissant apprécier des œuvres aux dimensions notables. Un salut peut également se faire en repartant à Dame Tholose, sculpture en bronze exécutée en 1544 par l’artiste toulousain Jean Rancy, et qui ornait jadis le haut de la colonne de la place Dupuy.

Le musée des Augustins et ses collections prestigieuses raconte le passé de Toulouse à travers des trésors de l’histoire de l’Art, et reste un lieu unique à découvrir en plein centre-ville.

Didier Marinesque

Empreinte Vocale : « le rap peut être pédagogique et transmettre des valeurs aux enfants »

Le trio Empreinte Vocale, composé de Messir’O, B.Boss et Gaodenzio, a lancé le pari depuis quelques années de convertir la Ville rose à un rap rassembleur et festif en le rendant plus accessible au public. Rencontre avec des « jeunes métissés » qui veulent installer durablement le rap à Toulouse.

 

Toulouse Infos : Parlez-nous de vos débuts, Empreinte Vocale, c’est avant tout une histoire d’amitié.

Messir’O et B.Boss : Oui, c’est l’histoire peu banale d’une bande de potes qui fait connaissance au collège, dans le quartier de Montaudran, et on sait dès cet instant que la musique et le rap seront les clés de notre amitié. En 2001 on crée notre groupe. Après de nombreux essais et des tâtonnements qui nous ont permis de gagner de l’expérience et d’apprendre à évoluer au sein du « rap-game », le tournant a lieu en 2006 avec la distribution au niveau régional de nos premiers titres dans de grandes enseignes culturelles comme la Fnac. Depuis, on a acquis de la notoriété et un véritable bagage. On a une vraie identité toulousaine, on gère notre musique, notre image et notre communication. On veut laisser notre empreinte et une belle image du rap.

T.I. : Comment vous définiriez vous en tant qu’artiste ? Quel est le message de votre rap ?

M.B : On a chacun notre rythme, notre histoire et notre culture. On a grandi ensemble, et c’est à trois qu’on a trouvé notre véritable identité d’artistes. Pendant nos années collège, on cherchait des rimes en puisant du vocabulaire un peu partout et on inventait même des mots.

Dans notre musique, on ne revendique pas, on n’invente rien, on rappe des moments à nous, des choses qui nous représentent et qui nous correspondent. On est ouverts sur le monde et les autres styles musicaux. On navigue entre notre base hip-hop, des dérives rock, pop, de la variété et des sons plus électro. Dans l’écriture aussi, notre mélange se travaille. Chacun dans sa partie va accrocher son morceau d’univers et poser son empreinte. Messir’O, c’est l’intime, les émotions, la sensibilité, Gaodenzio, c’est la maturité, l’écriture, le phrasé et B.Boss, c’est le côté festif et groovy.

T.I : Quelles sont vos inspirations ?

M.B : Dans nos morceaux, on parle de nos vies mais toujours avec un esprit positif et un message d’espoir. En tournage depuis quelques semaines, on s’inspire totalement de Toulouse pour nos clips (notamment le dernier en date Remember). Le choix des décors, les virées en voitures dans la ville, les photos sur les coteaux de Pech David, tout ça c’est nous, notre identité, notre inspiration.

Et puis on a tourné dans un collège de Toulouse avec la participation d’une vingtaine d’enfants, pour montrer que le rap peut être pédagogique et transmettre des valeurs aux enfants. C’était une super expérience.

T.I : D’ailleurs, vous avez « rappé dans une cour de récré » à l’occasion d’un concert donné au collège Michelet. Comment cela s’est-il fait ? Qu’avez-vous retenu de cette expérience peu banale ?

M.B : Le 26 juin dernier, grâce à la volonté du principal de l’établissement, on a pu se produire devant 500 enfants qui répétaient en cœur nos morceaux. C’était fou et on était fiers. On a pu prouver que toute forme de culture, et notamment un rap conscient et ouvert, a sa place dans les cours de récréation.

T.I : Quels sont vos projets futurs ?

M.B : Tout d’abord on a une actualité chargé puisqu’on vient de sortir le clip « On dit quoi » et le second titre « Remember ».

En septembre, on veut avoir de la visibilité grâce à 2 nouveaux titres « T’as reconnu l’accent » et « C’est ça qui est bon ».  Et nous avons déjà des contacts et des propositions avec des maisons de disques parisiennes mais nous voulons d’abord montrer qui nous sommes avant de dire avec qui on va travailler. On a notre musique, notre logo, notre image et notre identité toulousaine. On va prendre le temps de réfléchir à ce qu’on fait car on est un vrai groupe qui veut s’inscrire dans la durée. Et puis courant 2014, l’album arrivera en trombe. Ce sera explosif.

 

Propos recueillis par Alexandre Blenzar

Le Stade toulousain cartonne face à Bayonne et lance sa saison

Après une première mi-temps poussive, les toulousains ont mis les gaz en seconde période pour  infliger une lourde défaite aux bayonnais (40-3). Mac Alister, impérial dans les tirs au but, aura permis aux rouge et noir de se libérer et de prendre le premier bonus offensif de la saison.

 

Alors que le leader de jeu stadiste Mac Alister brillait de mille feux, la mitraillette Bustos Moyano s’est enraillé d’emblée à Ernest Wallon. Auteur de 19 points la semaine passée, le goléador argentin a failli et Bayonne, comme la saison passée, s’est retrouvé sans buteur. Conscient de cette fragilité, Doussain dynamise et joue une pénalité rapidement, il trouve à hauteur Mac Alister qui se joue de Bustos Moyano, intérieur, extérieur, le all black arrêté à un mètre de la ligne libère rapidement pour Tolofua en embuscade coté fermé. La machine stadiste lance enfin sa saison et retrouve ses bases. Suite à une mêlée, les stadistes jouent en première intention, Fritz lancé part en  travers et passe les bras pour  Médard qui mystifie l’arrière garde bayonnaise. Après ces deux piques décisives, Lamboley et Picamoles viendront consolider  un bonus offensif mérité.

 

Retrouver  des automatismes

Contrariés par un faux départ à Bordeaux lors de la première journée, les rouge et noirs ont repris   le fil  de leur jeu. Ernest Wallon a retrouvé le Mac Alister du début de la saison passée et la charnière qu’il forme avec Doussain sera un des atouts majeurs pour ce nouvel l’exercice. Bayonne, leader après la première journée, ne le sera pas resté longtemps. Les basques, qui ont fait preuve de densité dans le combat un temps, n’ont pas tenu la distance et ont souffert lors de l’entrée du banc toulousain. Tour à tour, Bregvadze , Johnston , Nyanga et Fickou sont venus apporter leur fraicheur pour finir le travail.  Frustrés face au raz de marée stadiste, Marmouyet cristallisait l’impuissance basque et  écopait d’un carton rouge à dix minutes de la fin de la partie pour brutalité…  Bayonne avait abdiqué.

 

Pierre Jean Gonzalez

Le TFC accroche le leader Monaco en principauté

Dans un stade Louis II vide pour cause de huis clos, le TFC et Monaco ont partagé les points sur un score de 0-0. Si Monaco a eu les meilleures occasions en première période, Toulouse a eu le mérite de contenir les assauts monégasques en se montrant plus compact et solidaire au fil de la rencontre.

 

Toulouse a fêté l’arrivé de Chantôme dans ses rangs de la meilleure des manières. En effet, à l’image du parisien, le TFC s’est montré courageux et patient face aux déboulés monégasques. Dès la 19′, l’ancien toulousain Rivière, très en verve en ce début de championnat, se montrait dangereux. Imité   un peu plus tard par Ferreira Carrasco, intenable sur son côté gauche. En toute fin de match, Toulalan décochait un missile qui venait s’écraser sur la barre d’Ahamada, largement battu sur cette affaire. Didier Deschamps, présent en tribune, pouvait apprécier  le début de saison tonitruant du milieu défensif monégasque, dangereux jusque dans  le money time. Le TFC, très compact en défense, a surtout procédé  par contre-attaques, un credo presque gagnant.  L’argentin Trejo bénéficiait d’un de ces mouvements mais il ne put  faire pencher définitivement la balance car sa frappe fleuretait avec le montant des cages de Subasic.

 

Une fissure dans le rocher

Monaco n’aura pas réussi à marquer face à des toulousains que l’on n’avait pas vu aussi combatif depuis longtemps. Ainsi, quand un violet était pris à défaut, un Ninkov, un Chantôme ou un Abdenour venait en appui  pour lui offrir une bonne solution. Face à cette solidarité retrouvée, les monégasques se sont mis de plus en plus à douter, à se chercher. Un  visage fébrile que l’on ne connaissait pas aux hommes de Ranieri qui semblaient dérouler leur football depuis les matchs de préparation. Coté violets, après avoir  frôlé la victoire dans le Derby face à Bordeaux, ce déplacement chez le leader devrait donner  un capital confiance synonyme de vrai départ dans ce championnat. Les violets auront aussi démontré aux observateurs qu’avec une recette simple et collective Falcao et ses  acolytes ne sont pas des intouchables.

 

Pierre jean Gonzalez

Officiel : Abel Enrique Aguilar signe 3 ans au TFC

Nous vous l’avions annoncé dès hier matin et c’est désormais officiel, Abel Enrique Aguilar s’est engagé jeudi après-midi pour trois ans avec le Toulouse Football Club. C’est la 6ème recrue cette saison.

« L’international colombien de vingt-huit ans arrive au Stadium en provenance de l’Espagne et de la Segunda División. Le Sud-américain est un milieu de terrain relayeur rugueux et physique qui récupère et « gratte » un grand nombre de ballons dans l’entre-jeu. Sous contrat jusqu’en juin 2014 avec le club d’Hércules Alicante, il a passé la dernière saison en prêt en Galice au Deportivo La Corogne. Il foule les pelouses de la Liga à vingt-huit reprises en 2012-2013 sous le maillot du Depor auxquelles il faut ajouter trois réalisations décisives » peut on lire sur le site du club.

« Bon passeur avec de la qualité technique, son rôle couplé à sa carrure lui permettent de s’imposer régulièrement dans les duels aériens mais aussi, au sol, avec des tacles engagés. L’expérience du droitier international va être une plus-value au service d’Alain Casanova et de l’effectif des Violets. »

 

Communiqué de presse

Piétonisation : les Verts se félicitent de l’amélioration de la qualité de l’air

L’Oramip a annoncé mercredi que, grâce à la diminution du trafic rendue possible par les prémisses de la piétonisation de l’hypercentre de Toulouse, la pollution de l’air a nettement baissé depuis plusieurs mois. Les niveaux de concentration en dioxyde d’azote et en benzène ont en effet diminué respectivement de 40 % et de 32 % par rapport à l’année passée.

Ces deux polluants proviennent essentiellement de la circulation automobile, et affectent les fonctions pulmonaires, provoquant des irritations, la diminution de la capacité respiratoire, et favorisent les infections. Les élus écologistes de Toulouse se réjouissent de cette nouvelle, qui valide ainsi la politique qu’ils portent depuis 2010 :

« La libération des quatre côtés de la place du Capitole, avec la fermeture de la rue de Rémusat et le choix des axes Poids de l’Huile – Gambetta pour la desserte, concrétise en effet le travail de conviction que les écologistes mènent au sein de la majorité municipale. Cela aura donc permis une amélioration significative de la qualité de l’air, mais aussi la réappropriation par l’ensemble de ses usagers d’un espace public redevenu convivial. Il en était grand temps, puisque la situation rue Pargaminières était scandaleuse, tant du point de vue de la qualité de l’air que du bruit.

Mais cela ne peut être qu’un début. EELV plaide à présent pour une extension progressive de ces principes d’aménagements à toute notre ville. Pour Jean-Charles Valadier, « les habitants et les usagers de l’hypercentre ne doivent pas être les seuls bénéficiaires de ces aménagements qui restaurent la qualité et la convivialité de notre cadre de vie ». C’est en effet chacun des quartiers qui doit pouvoir bénéficier au plus vite de zones de rencontre (vitesse limitée à 20 km/h et priorité piétonne), de la généralisation du stationnement résident, de plans de circulation dissuadant le trafic de transit, de plantation d’alignements d’arbres, de l’installation de bancs, du réaménagement des places de quartier, … C’est de cette manière que tous les Toulousains pourront profiter de cette amélioration de leur environnement, de leur santé et de leur qualité de vie. »

 

Communiqué de presse

Prison Saint-Michel : Moudenc et de Veyrac critiquent Pierre Cohen

Ce début de semaine, le maire de Toulouse Pierre Cohen, a annoncé la signature d’un bail emphytéotique courant septembre, qui permettra à la ville de prendre possession du castelet de la Prison Saint-Michel pendant 99 ans. « Une bonne nouvelle » pour l’opposition qui, élections municipales obligent, critique tout de même cette décision.

 

« Eurêka ! Enfin un peu de concret : un bail emphytéotique devrait être signé entre la Ville de Toulouse et l’État ! C’est une bonne nouvelle. Mais cette décision est très tardive » débute le communiqué envoyé par Jean Luc Moudenc qui note qu’« elle constitue un revirement : en septembre 2010, le Conseil municipal adoptait une délibération par laquelle la Ville se portait acquéreur de la prison. »

« Dès le 31 janvier 2011, le Préfet proposait la cession du Castelet pour un euro symbolique.

Bien que la solution du bail emphytéotique soit une solution classique et très connue pour les collectivités, il a fallu 2 ans et demi à la Municipalité pour la choisir » ironise le président de l’UMP31 qui s’inquiète de la nature du bail. « Avec un tel bail « emphytéotique », la Mairie-locataire va financer un investissement qui s’intègrera à la propriété de l’État. Je demande donc instamment au Maire de prévoir que l’État versera une indemnité compensatrice à la collectivité locale. »

Le candidat UMP aux prochaines élections municipales, préconise également « un vrai Mémorial consacré à la Résistance pour le Castelet. Et onstate avec tristesse que la Municipalité n’a toujours pas de projet de reconversion pour l’ensemble de l’ex-Prison. »

« Dans les mois à venir, je présenterai aux Toulousains un ambitieux projet de reconversion du site. Il sera bien différent de la proposition du Gouvernement PS-PRG-Verts, dont Monsieur Cohen est l’ami, de construire des logements sociaux en plein cœur du terrain » termine Jean Luc Moudenc.

 

Christine de Veyrac : « la municipalité revendique son manque d’ambition et de créativité »

Dans un article paru dans La Dépêche du Midi, Pierre Cohen revient sur le projet proposé par Christine de Veyrac, de bâtir sur une partie du site de la Prison Saint-Michel, la « Cité de l’Artisanat, de l’Art et de la Création ». « Beaucoup de gens phosphorent sur la prison Saint-Michel. Il y a notamment un projet sur la civilisation occitane, et celui d’une cité de l’artisanat, défendu par Christine de Veyrac. Si elle sait où trouver 50 millions d’euros qu’elle me le fasse savoir » a-t-il déclaré.

Une attaque que refuse la candidate UDI aux prochaines élections municipales. « On ne peut pas toujours se camoufler derrière des arguments financiers pour balayer d’un revers de main des projets ambitieux alors qu’ils amèneront à la Ville des retombées tant en matière économique et commerciale qu’en matière de formation et d’apprentissage. Ce que j’observe dans les propos de Pierre Cohen, c’est une absence d’ambition, d’imagination et de créativité. Aucune idée n’est proposée » déclare Christine de Veyrac qui termine préconise de « réunir les collectivités dans un même but, de rechercher des financements avec tous les acteurs concernés. Ainsi nous ferons de la Prison Saint-Michel un lieu de vie économique, commercial, ouvert et créatif »

 

Communiqué de presse

Municipales 2014 : Pierre Cohen votera-t’il FN au premier tour ?

Comme nous l’avons vu lors des chroniques précédentes, Pierre Cohen ne se présentera pas en position de force pour briguer une réélection. La division de son camp et l’incertitude sur la quantité de reports de voix au second tour seront de sérieux handicaps. L’option FN devient de plus en plus intéressante pour les socialistes, à mesure que l’impopularité gouvernementale dope l’opposition. La présence du FN au second tour pénaliserait mécaniquement Jean Luc Moudenc. Mais cette stratégie est à double tranchant, et n’est pas forcément suffisante.

 

En me promenant au centre-ville il y a quelques jours avec un ami alsacien, j’ai eu droit à la question qui tue : « y a t’il un endroit sans travaux dans cette ville ? ». Il est vrai que la bière en terrasse avec vue sur la Garonne perdait de son charme au son du concerto de marteau-piqueur. Si l’électeur lambda a d’après certaines études une mémoire politique inférieure à 3 mois, il est probable que cette généralisation des travaux en fin de mandat ait laissée des traces. Le souvenir sera encore vif, et le risque est grand pour le maire de subir un chantage à l’inauguration, comme cela avait été le cas pour le lancement de la ligne de tramway fin 2010. Le bénéfice électoral est donc incertain puisqu’une grève ternirait la dynamique espérée de la fin des travaux. Notons que les premiers résultats visibles de ces travaux sont intéressants. Mais quel capharnaüm actuellement un peu partout, et quel timing curieux de mettre ainsi notre cité sans dessus-dessous aussi près des élections Municipales.

Cette fin de mandat ne redore donc pas  un blason déjà terni par les nombreuses déceptions liées aux promesses non-tenues de 2008. Il est très inquiétant pour l’équipe sortante de constater que de nombreux acteurs de terrains sont extrêmement déçus. Pour l’instant la majorité sortante explose en trois listes, une liste des quartiers sur le modèle Motivés se prépare, une liste anticapitaliste est probable, et le PRG menace d’une liste de centre-gauche de nuisance. Tout cet éventail de choix à gauche fera perdre de nombreuses voix à Pierre Cohen au premier tour, et rendra immanquablement une fusion de deuxième tour difficile et peu cohérente. La force du PS des années 2002-2012 a été de réussir à mobiliser l’électorat de gauche derrière lui, avec comme crédo de « battre la droite ». La présidence Hollande rend cet objectif moins mobilisateur pour une partie de l’électorat de gauche, critique vis-à-vis d’une gestion gouvernementale jugée « trop de droite ». Le talon d’Achille de Pierre Cohen est donc la non-mobilisation de ses « réserves », donc l’abstention de gauche.

Le FN peut être une parade à ce désenchantement, pour espérer une nouvelle victoire à l’arrachée, mais lors d’une triangulaire cette fois. La présence du FN au deuxième tour est très pénalisante pour la droite, qui en sort presque systématiquement perdante. L’exemple de la dissolution de 1997 perdue par le RPR est flagrant. Lionel Jospin n’avait du sa courte victoire qu’à la centaine de triangulaires, quasiment toutes remportées par la gauche plurielle (jusque dans des circonscriptions totalement improbables car fortement de droite). En 1986 déjà, François Mitterrand avait modifié le mode de scrutin pour utiliser le FN et minimiser la défaite de son camp aux législatives. Il est donc possible que dans certaines villes de France, le FN se révèle être une bouée pour un Parti Socialiste au bord de la noyade. Un tel scénario pourrait avoir lieu à Toulouse, même s’il n’est pas certain que cela suffise à compenser l’abstention « de punition » et le désenchantement de l’électorat de gauche. Une telle stratégie est toutefois extrêmement hasardeuse. N’oublions pas que Lionel Jospin a payé cher en 2002 la facture des triangulaires de 1997…

 

Chronique signée par Julien Faessel, ancien secrétaire d’Europe Ecologie les Verts à Toulouse que vous retrouverez un jeudi sur deux sur Toulouse Infos ou sur son blog http://julienfaessel.wordpress.com/.

Musée Georges Labit : un voyage en Extrême-Orient à Toulouse

Etabli dans un pavillon mauresque du XIXème siècle construit à cet effet, le musée d’art asiatique et égyptien Georges Labit couvre près de 3 millénaires d’histoire.

 

L’aventurier et collectionneur toulousain Georges Labit (1862-1899) a inauguré en 1893 un musée dédié aux arts asiatiques, traduisant sa passion pour les pays d’Extrême-Orient. Les objets rapportés de ses différents voyages ont constitué l’essentiel des collections à l’origine. Celles-ci se sont enrichies au fil des années, notamment grâce aux dépôts du Musée national des Arts asiatiques Guimet, et des antiquités égyptiennes et coptes du musée Saint-Raymond. De belles pièces d’art oriental (terres cuites chinoises, masques, armures de samouraïs, objets de culte tibétains…) ornent le musée sur deux niveaux. Cet endroit expose également la momie d’une jeune femme égyptienne, à la datation controversée, et de très beaux sarcophages. Une collection unique et de grande valeur historique qui raconte plus de 3000 ans d’histoire asiatique (Inde, Cambodge, Thaïlande, Indonésie, Tibet, Népal, Chine et Japon).

 

Un exotisme méditerranéen insolite

L’intérêt du musée ne se limite pas aux collections présentées. Le bâtiment lui-même, inauguré en 1893, détone fortement dans l’architecture toulousaine. Il fut construit à la mode des villas orientales de l’époque pour recevoir les objets rapportés par Georges Labit. Dôme, arcades en plein-cintre, éléments décoratifs en céramiques et verrière dans la partie centrale donnent un style néo-mauresque élégant et raffiné. Enserré dans un jardin aux plantes exotiques, il incite déjà aux voyages lointains. Une bibliothèque attenante permet également aux visiteurs de poursuivre cette excursion en Extrême-Orient à travers un riche fonds documentaire couvrant les thèmes proposés par les collections.

Ce pavillon mauresque au charme suranné est le second musée d’art asiatique en France après le Musée Guimet, prouvant la qualité historique et esthétique de ses collections.

Didier Marinesque

 

Musée Georges Labit

17 rue du Japon, 31 400 Toulouse

Tous les jeudis, la Cité de l’espace propose des animations nocturnes

Lors d’une belle soirée d’été, pourquoi ne pas flâner avec petits et grands dans les jardins  et les expositions de la Cité de l’espace. Visite des nouvelles expositions, observation du ciel au télescope, animations météo, dîner, feu d’artifice… Chaque jeudi de l’été jusqu’au 22 août, l’intégralité de la Cité de l’espace est accessible jusqu’à 23h avec, en plus, de nombreuses animations.

 

Tous les jeudis jusqu’au 22 aout inclus, rendez-vous à la Cité de l’espace de 10h à 23h en continu au tarif habituel sans supplément : Animations inédites, observation du ciel, diner, spectacles Imax et Planétarium, nouvelles expositions… et feux d’artifices au pied de la fusée Ariane 5 ! Bon plan : A partir de 19h ces jeudis- là entrée à la Cité de l’espace à 1/2 tarif (conditions sur www.cite-espace.com).

 

Communiqué de presse


Toulouse Infos