Le Stade toulousain cartonne face à Bayonne et lance sa saison

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Après une première mi-temps poussive, les toulousains ont mis les gaz en seconde période pour  infliger une lourde défaite aux bayonnais (40-3). Mac Alister, impérial dans les tirs au but, aura permis aux rouge et noir de se libérer et de prendre le premier bonus offensif de la saison.

 

Alors que le leader de jeu stadiste Mac Alister brillait de mille feux, la mitraillette Bustos Moyano s’est enraillé d’emblée à Ernest Wallon. Auteur de 19 points la semaine passée, le goléador argentin a failli et Bayonne, comme la saison passée, s’est retrouvé sans buteur. Conscient de cette fragilité, Doussain dynamise et joue une pénalité rapidement, il trouve à hauteur Mac Alister qui se joue de Bustos Moyano, intérieur, extérieur, le all black arrêté à un mètre de la ligne libère rapidement pour Tolofua en embuscade coté fermé. La machine stadiste lance enfin sa saison et retrouve ses bases. Suite à une mêlée, les stadistes jouent en première intention, Fritz lancé part en  travers et passe les bras pour  Médard qui mystifie l’arrière garde bayonnaise. Après ces deux piques décisives, Lamboley et Picamoles viendront consolider  un bonus offensif mérité.

 

Retrouver  des automatismes

Contrariés par un faux départ à Bordeaux lors de la première journée, les rouge et noirs ont repris   le fil  de leur jeu. Ernest Wallon a retrouvé le Mac Alister du début de la saison passée et la charnière qu’il forme avec Doussain sera un des atouts majeurs pour ce nouvel l’exercice. Bayonne, leader après la première journée, ne le sera pas resté longtemps. Les basques, qui ont fait preuve de densité dans le combat un temps, n’ont pas tenu la distance et ont souffert lors de l’entrée du banc toulousain. Tour à tour, Bregvadze , Johnston , Nyanga et Fickou sont venus apporter leur fraicheur pour finir le travail.  Frustrés face au raz de marée stadiste, Marmouyet cristallisait l’impuissance basque et  écopait d’un carton rouge à dix minutes de la fin de la partie pour brutalité…  Bayonne avait abdiqué.

 

Pierre Jean Gonzalez