Le TFC accroche le leader Monaco en principauté

243

Dans un stade Louis II vide pour cause de huis clos, le TFC et Monaco ont partagé les points sur un score de 0-0. Si Monaco a eu les meilleures occasions en première période, Toulouse a eu le mérite de contenir les assauts monégasques en se montrant plus compact et solidaire au fil de la rencontre.

 

Toulouse a fêté l’arrivé de Chantôme dans ses rangs de la meilleure des manières. En effet, à l’image du parisien, le TFC s’est montré courageux et patient face aux déboulés monégasques. Dès la 19′, l’ancien toulousain Rivière, très en verve en ce début de championnat, se montrait dangereux. Imité   un peu plus tard par Ferreira Carrasco, intenable sur son côté gauche. En toute fin de match, Toulalan décochait un missile qui venait s’écraser sur la barre d’Ahamada, largement battu sur cette affaire. Didier Deschamps, présent en tribune, pouvait apprécier  le début de saison tonitruant du milieu défensif monégasque, dangereux jusque dans  le money time. Le TFC, très compact en défense, a surtout procédé  par contre-attaques, un credo presque gagnant.  L’argentin Trejo bénéficiait d’un de ces mouvements mais il ne put  faire pencher définitivement la balance car sa frappe fleuretait avec le montant des cages de Subasic.

 

Une fissure dans le rocher

Monaco n’aura pas réussi à marquer face à des toulousains que l’on n’avait pas vu aussi combatif depuis longtemps. Ainsi, quand un violet était pris à défaut, un Ninkov, un Chantôme ou un Abdenour venait en appui  pour lui offrir une bonne solution. Face à cette solidarité retrouvée, les monégasques se sont mis de plus en plus à douter, à se chercher. Un  visage fébrile que l’on ne connaissait pas aux hommes de Ranieri qui semblaient dérouler leur football depuis les matchs de préparation. Coté violets, après avoir  frôlé la victoire dans le Derby face à Bordeaux, ce déplacement chez le leader devrait donner  un capital confiance synonyme de vrai départ dans ce championnat. Les violets auront aussi démontré aux observateurs qu’avec une recette simple et collective Falcao et ses  acolytes ne sont pas des intouchables.

 

Pierre jean Gonzalez