Sauve qui peut au PS 31 !

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Siège du PS 31. Photo / CTI

À la fédération socialiste de Haute-Garonne, après le brillant mandat écourté de Joël Bouche, à qui l’on rendra cependant qu’il a ravalé les façades du siège avec entrain, on vote pour remplacer celui-ci à la tête d’un Parti socialiste qu’il laisse, pas frais comme une rose.

 

Faut dire que la tâche n’a pas été facile pour ce bon Joël, avec des socialistes au gouvernement qui jouent « plus libéral que moi tu meurs ». Il a tout de même été un bon petit soldat et a défendu mors aux dents, la politique menée par Paris, tout en empochant, selon un article du quotidien régional, des frais de bouche que certains Chiraquiens n’auraient pas reniée. Bien mal lui en a pris, car l’été a fini en Vaudeville hyper médiatisé, entre Monique et Joël, après l’amour est venu le temps de l’orage. Qui a dit que Trierweiller était pathétique ?

La chute de la mairie Toulousaine, et les élections européennes auront eu raison de sa crédibilité politique et il dut laisser la place à un succédané de démocratie : une gouvernance multiconfessionnelle et œcuménique de la fédération par toutes les motions qui la compose. Autant dire que rien n’a été fait… c’était pas grave, c’était les vacances….de politique il n’a pas été question.

Dès lors, on ne peut que souhaiter meilleure chance aux trois candidats, tous des mâles blancs et hétérosexuels, des perdreaux de l’année, cadres du parti depuis fort longtemps, mais dont chacun promet aux socialistes que demain tout va changer et que les socialistes doivent lui faire confiance. Mais pourquoi donc le feraient-ils ?

 

Sébastien Kinach