Malgré une bonne seconde période, le Stade passe à côté du bonus défensif à Brive (29-16). Le carton jaune de Flood et la faiblesse du pack rouge et noir ont usé des Toulousains qui ont définitivement craqué sur l’essai de Masilevu dans le money-time. Nouveau déplacement et nouvelle désillusion pour Toulouse qui ne ramène aucun bon point de ces 2 déplacements consécutifs à La Rochelle et à Brive.
Comme à La Rochelle, l’indiscipline toulousaine a fait des dégâts. Après le plaquage dangereux de Flynn la semaine passée, c’est Flood qui s’y colle pour laisser ses camarades en infériorité numérique juste avant la pause. Dominé en mêlée fermée et en puissance, le Stade n’avait pas vraiment besoin de s’infliger un handicap de plus. Pour tenter de trouver de nouvelles solutions dans la conquête, Noves avait fait migrer Tialata de droite à gauche et inversé avec Pulu de gauche à droite, mais en vain. Le plan n’a pas vraiment fonctionné et même la sortie du « tracteur » Méla à une demi-heure du terme n’a pas perturbé les Corréziens. Une fois le terrain déblayé par les hommes forts, on a assisté à un final des plus emballants avec tout d’abord Maka qui redonnait l’espoir aux Toulousains en finalisant tel un ailier un essai d’envergure des stadistes qui ont balayé Amédée Domenech sur 80 mètres. Un essai plein de mouvement initié par le bon coaching stadiste qui redonnait du jus à Flood et consorts pour revenir à la hauteur des brivistes.
Pourtant la joie fut de courte durée, à la 73′, le surpuissant ailier fidjien Masilevu, qui venait de rentrer, récupérait un ballon aux 50 mètres, et après un cadrage débordement sur Fickou, ce dernier allait donner la victoire aux locaux. Un véritable coup de poignard pour les Toulousains qui ne s’en sont jamais remis, à l’image de l’impuissance de Lamboley, renvoyé dans ses chaumières sur le dernier maul de la partie.
Un brouillon de plus pour le Stade toulousain
Même s’il y a eu de belles séquences à Brive, les Toulousains ont une fois de plus rendu une copie assez brouillonne en Corrèze. Les hommes de Novés pourront regretter de ne pas avoir pris l’ascendant dans leur temps fort, mais trop de déchets techniques sont venus gâcher les bonnes intentions des Toulousains qui ont toujours du mal à enchainer à l’extérieur.
Article de Pierre-Jean Gonzalez
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