Toulouse. Le bibliothécaire de l’université Jean-Jaurès condamné pour harcèlement sexuel

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Toulouse. Le bibliothécaire de l'université Jean-Jaurès condamné pour harcèlement sexuel Photo Illustration : Toulouse Infos
Toulouse. Le bibliothécaire de l’université Jean-Jaurès condamné pour harcèlement sexuel
Photo Illustration : Toulouse Infos

Révoqué en début d’année par son employeur, un bibliothécaire de l’université de Jean-Jaurès vient d’être condamné par le tribunal de Toulouse à 18 mois de prison pour « harcèlement sexuel ». Il est accusé d’avoir pris des photos de 2 étudiantes à leur insu et de leur avoir touché la poitrine.

Le tribunal l’a condamné à 18 mois de prison, dont 9 mois assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve pendant 2 ans,  l’agresseur devra effectuer un suivi psychiatrique régulier.

Une enquête a été ouverte en début d’année après la dénonciation d’un bibliothécaire par l’université de Jean-Jaurès. Les policiers en charge de l’enquête ont découvert dans son ordinateur des photos des victimes prises à leur insu, ainsi que des photos à caractères pornographiques.

Une 1ère étudiante avait déposé une main courante au commissariat de Toulouse en juin 2018. Les 2 jeunes filles ont finalement décidé début 2019 de porter plainte contre le bibliothécaire pour harcèlement sexuel.

Une enquête en interne avait été ouverte dès juin 2018 au sein de l’université Jean-Jaurès. Au terme d’une commission disciplinaire, le bibliothécaire de 52 ans avait été suspendu, avant d’être définitivement révoqué en début d’année.

Déjà condamné en 2015 pour harcèlement sexuel, il avait dû suivre un programme psychiatrique. Cette fois-ci, il aurait commencé par porter des regards insistants sur les 2 étudiantes, avant de prendre des photos d’elles à leur insu et de leur toucher la poitrine.

Plusieurs affaires de harcèlement à Jean-Jaurès

Une situation qui a duré pendant près d’un an et demi. 3 ans après des harcèlements, il est aujourd’hui accusé d’agressions. « Quelle sera la prochaine étape » s’inquiète le procureur lors du procès, rapporte la dépêche du Midi. Celui-ci réclame une interdiction d’exercer un métier en relation avec des mineurs et des étudiants..

2 autres enseignants d’arts plastiques avaient également été mis en cause en juin dernier. La commission de discipline avait formulé une « interdiction définitive d’exercer des fonctions d’enseignement ou de recherche dans tout établissement public d’enseignement supérieur ».

 

Raphaël Crabos