Photo Illustration : Toulouse Infos
2 enseignants de l’université Jean-Jaurès viennent d’être interdits d’exercice dans l’enseignement supérieur public. Ils avaient été suspendus en mai dernier après des témoignages d’agressions sexuelles et morales de leur part d’étudiantes
L’affaire avait été révélée au mois de mai 2019. Dans un communiqué de l’union des étudiants de Toulouse (UET), 13 témoignages avaient été recueillis à l’encontre de 2 enseignants. Les professeurs avaient alors été suspendus à titre provisoire pour des soupçons d’harcèlement sexuel et moral auprès de plusieurs étudiantes.
Sur sa page facebook, l’UET a réagi à cette interdiction d’enseigner « C’est une victoire pour toutes celles et ceux qui se battent pour la reconnaissance du harcèlement sexuel et moral à l’université, et contre les violences sexistes. Cette victoire doit nous encourager toutes et tous à poursuivre le combat contre les agressions dont les femmes sont victimes »
La sanction la plus lourde
Dans un communiqué, la faculté a annoncé qu’au terme des commissions disciplinaires, les enseignants ont été reconnus coupables de pratiques pédagogiques allant à l’encontre de la déontologie de la profession. Leur méthodologie a eu pour effet de placer les étudiantes dans une situation d’harcèlement moral et sexuel.
La décision de la commission disciplinaire est exécutoire immédiatement. Il s’agit de la sanction la plus lourde applicable par l’Université. Les professeurs écartés de l’enseignement ont toutefois la possibilité de faire appel devant le Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche. Plusieurs autres cas de harcèlement sexuel ont également été dénoncés dans la même université ces derniers mois, rapporte l’UET.
Raphaël Crabos
, 13 témoignages avaient){kind=link}