Le rapprochement avec Languedoc-Roussillon largement approuvé par le Conseil régional de Midi-Pyrénées

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Le président du Conseil régional Midi-Pyrénées, Martin Malvy, s’est félicité ce jeudi de la « haute tenue » du débat qui venait de se clore et qui était consacré à la réforme territoriale. « Nous avions décidé ensemble de ne pas conclure le débat par un vote mais par l’adresse au Premier ministre des prises de positions des six groupes politiques qui composent notre assemblée, a poursuivi Martin Malvy ». C’est ce qui sera fait.

 

 

« En l’état actuel du débat, le seul vote qui eût été envisageable aurait pu porter sur le rapprochement de Midi-Pyrénées et de Languedoc-Roussillon. Or, à l’exception du Front de Gauche, dont la position porte sur le principe de la réforme, aucun orateur n’a remis en cause ce projet de fusion, ni élu, ni le président du Conseil Economique Social et Environnemental qui s’est exprimé en début de session. Nous ne sommes d’ailleurs pas consultés. Tout juste, certains ont-ils affirmé leur préférence pour une grande région qui réunirait Aquitaine, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, ce à quoi j’ai fait remarquer qu’elle aurait représenté 20% du territoire national et qu’entre Arcachon et Nîmes, la distance est la même qu’entre Toulouse et Nantes, plus de 580 kilomètre et 6 heures de routes, incompatible avec une construction régionale.

Il en sera différemment pour le second texte, sur les compétences et les moyens pour lequel j’ai proposé la création d’une commission spéciale qui devra nous rendre un rapport avant la prochaine session qui fera, alors l’objet d’une prise de position du Conseil régional, en fonction des précisions qui nous parviendront d’ici-là, y compris sur la réforme de l’Etat lui-même ».

Le débat de ce matin, a conclu Martin Malvy, a fait apparaître les complémentarités entre Toulouse et Montpellier, Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées, tant sur le plan universitaire, de la recherche que sur les principaux supports de développement, de la santé ou des énergies. Il a également mis en évidence le poids que prendrait la nouvelle région, qui dans la compétition économique se situerait à la 3ème position des Régions françaises et dans le peloton de tête des Régions européennes, renversant par-là une situation longtemps dénoncées comme trop faible pour concurrencer les plus puissants, à commencer par nos voisins que sont Provence –Alpes-Côte-d ’Azur, Rhône-Alpes et la Catalogne.

Communiqué de presse