Municipales Toulouse : Et le plus écolo de la campagne est …

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Le Réseau Action Climat, réseau d’associations nationales et locales luttant contre les changements climatiques, a passé au crible les programmes climat-énergie des candidats à la mairie de Toulouse. « Si on peut se féliciter du nombre de réponses, celles-ci sont loin d’être toutes aussi ambitieuses que la multiplication des signaux d’alertes au cours des dernières semaines ne l’exige », peut-on lire sur le site internet.

 

Le site internet montre un bel éventail de réponses au questionnaire envoyé par le Réseau Action Climat, soit du plus au moins engagé: Jean-Christophe Sellin, Antoine Maurice, Elisabeth Belaubre, Jean-Luc Moudenc, Jean-Pierre Plancade et Pierre Cohen. Les autres candidats n’ont pas transmis de réponse. Si la mobilisation des candidats est un point de satisfaction, par rapport aux autres villes étudiées, les propositions des candidats restent dans la moyenne.

Au total, le Réseau Action Climat a interrogé les candidats dans dix villes françaises, et les a invité à s’engager sur une vingtaine de mesures essentielles pour inscrire leur ville dans une vraie transition énergétique. « On attend des candidats aux municipales qu’ils agissent maintenant pour le climat : c’est essentiel pour limiter notre contribution au changement climatique et réduire fortement les émissions de gaz à effet de serre. C’est aussi le meilleur moyen de protéger les citoyens français des risques liés aux changements climatiques, notamment les fortes pluies, les sécheresses, ou la montée des eaux », rappelle Nicolas Szczepan, du Réseau Action Climat.

Les actions énergie-climat à l’échelle locale sont primordiales pour engager le pays dans la transition énergétique. Elles ne doivent pas se limiter à quelques lignes en bas d’un programme mais couvrir l’urbanisme, les transports, l’énergie…

Les candidats sont d’accord sur le rôle important que doit jouer la régie municipale agricole. La planification énergétique et des réseaux obtient les faveurs d’Antoine Maurice, Elisabeth Belaubre et Jean-Pierre Plancade, alors que Jean-Christophe Sellin souhaite développer des « régies du bien vivre » pour les ménages précaires. Jean-Luc Moudenc croit aux bus à haut niveau de service, ce qui n’est pas le cas d’Elisabeth Belaubre et Jean-Pierre Plancade. Enfin, Pierre Cohen, au-delà des grands principes, se contente de faire référence au plan climat de l’agglomération.

« En amont de la conférence mondiale sur le climat, qui aura lieu en France fin 2015, Toulouse a l’occasion de prouver par l’exemple qu’un engagement réel peut porter ses fruits localement. Les bénéfices sont nombreux, et ne se limitent pas à l’impact environnemental : la qualité de vie ou d’attractivité économique sont aussi en jeu », conclut Nicolas Szczepan.

Le Réseau Action Climat sera vigilant à ce que les promesses du/de la futur(e) maire ne restent pas lettre morte.

 

Communiqué de presse