Toulouse souffle Toulon sur la ligne

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Avec l’appui du vent en seconde période, le stade toulousain coiffe Toulon sur le fil (13-12). Une victoire dans la douleur face à des Toulonnais qui avaient pris un avantage pourtant considérable dans le premier acte.

 

Invité surprise, le vent d’autan a joué un rôle prépondérant dans le duel au sommet entre Toulon et Toulouse. En première mi-temps, Michalak au but, signe un sans faute qui ne s’avérera pas suffisant. Maladroits dans leurs tentatives, les buteurs stadistes n’ont de leur coté pas trouvé la bonne formule. Barraque pas encore vraiment à l’aise à Ernest Wallon, transmettra le relais à Doussain qui passera la transformation de la gagne. Dans le deuxième acte, avec l’appui du vent, les toulousains ont eu le mérite de se montrer patients pour revenir progressivement dans la partie. Suite à un turn-over et à un renversement d’attaque, Vermarch transperce le rideau défensif des hommes de Bernard Laporte. Toulon muet au tableau d’affichage en deuxième période n’a pourtant pas lâché si facilement alors que le Stade est allé chercher dans sa conquête et dans sa défense les clés de sa réussite. Pour les toulousains, l’essentiel était là même si après la victoire face aux Saracens, on s’attendait à un autre niveau de jeu. A noter également que la sortie de Picamoles aura déstabilisé quelque peu l’équilibre du pack toulousain ceci expliquant peut-être cela.

 

Wilkinson sous les sifflets

Comme contre Oyonnax, Wilkinson a loupé les balles de match qui s’offraient à lui en fin de partie. Etonnant quand on connait les qualités naturelles de match winner de l’ouvreur toulonnais. En tout, Wilco aura eu 3 possibilités de renvoyer Toulouse dans les cordes mais même les meilleurs passent parfois à coté de leur sujet. A sa décharge, le chef d’orchestre de la rade n’aura joué que les dix dernières minutes en remplacement de Michalak. Il est dommage qu’une partie des supporteurs d’Ernest Wallon ait copieusement sifflé l’anglais lors de ses tentatives. L’an dernier, Wilkinson avait été le bourreau des toulousains, il pourrait s’en souvenir en phases-finales…

 

Article de Pierre Jean Gonzalez