Le TFC replonge face à Rennes

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Le TFC qui restait sur une bonne dynamique a pris une grosse gifle au stadium face à Rennes (5-0). La défense des violets a complètement craqué et Ahamada, dernier rempart, a trop souvent été livré à lui-même face aux déferlantes rennaises. Les toulousains, qui s’étaient bien replacés dans le classement, retrouvent leurs vieux démons et leur manque de constance au stadium.

 

Pris dans son dos d’entrée par les appels des attaquants rennais, la défense toulousaine montrait d’entrée des signes de fragilité. Abdenour, habituellement pilier de la ligne de 3 de Casanova, ne pouvait écoper toutes les attaques bretonnes. A vouloir trop en faire, le pompier de service du stadium se mettait à la faute lors du 3ème but en déviant un coup franc rennais dans son but. Rendu fébrile par les erreurs de placement de ses défenseurs et par un manque de communication, Ahamada dévisse sur l’action en intervenant à la main en dehors de sa surface. A 3-0 à la pause, la messe était dite et le calvaire des violets paraissait déjà interminable. Le TFC sans solutions dans son plan de jeu souffrait face à la qualité de conservation de balle des bretons. Les violets ont donné le bâton pour se faire battre et les techniciens que sont Alessandrini, Oliveira et Kadir se sont engouffrés dans la brèche. Contrairement à son adversaire du soir, les toulousains ont également péché dans leur efficacité dans les derniers mètres avec trop peu de tirs cadrés. Les bretons, de leur coté, totalisent 9 frappes cadrés et marquent 5 fois, le ratio est largement plus rentable. Défense absente et attaquants trop esseulés ou trop maladroits, le TFC s’est retrouvé coupé en 2, sans liant et sans fil conducteur.

 

Les blocages du TFC

Comme depuis plusieurs saisons, le TFC fonctionne par série puis bloque là où on ne l’attend pas comme ce soir face à Rennes ou comme face à Lorient et Nice la saison passée. Alors que les toulousains restaient sur une bonne lancée avec 4 victoires sur les 5 derniers matchs, ils se sont sabordés face à une équipe normalement à leur portée. Résultat, ce fut une soirée cauchemar pour Ahamada, fragile et perdu sur certaines actions, un air de déjà vu pour le public clairsemé du stadium.

 

Article de Pierre Jean Gonzalez