Le TFC toujours sans solutions

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Comme au match aller, Valenciennes et le TFC se sont quittés dos à dos. Un match terne sur un terrain patinoire qui n’a fait qu’amplifier les lacunes techniques de deux équipes en quête de confiance. Le partage des points n’arrange pas vraiment les hommes de Casanovas toujours englués dans la deuxième partie du classement.

 

Sur un terrain à la limite de la bien séance, Va et Toulouse ne se sont pas livré à un lac des cygnes revisité mais plutôt à un festival d’erreurs techniques rares à ce niveau. Que dire des Nordistes qui n’ont quasiment cadré aucune de leur frappes, et même si Ahamada effectuait la sortie décisive dans les pieds de Danic, il aurait pu jouer sans les mains ! Le colombien Sanchez par trois fois se montrait dangereux mais sans jamais attraper le cadre. Le seul joueur qui n’avait pas les pieds congelés fut Franck Tabanou. Adroit comme un singe, il décocha 2 volées magnifiques sorties par Penneteau. Au niveau du jeu, Toulouse s’est un peu rassuré en défense. Il faut dire que Ninkov et Mbengue n’ont jamais passé la ligne médiane pendant que Ben Basat, seul devant, voyait des missiles passer au dessus de sa tête. On aurait pu croire à un moment que Ben Yedder serait venu l’épauler mais en fait c’est Régattin qui en fin de match remplaçait l’attaquant. Coach Casanova jouait le match nul, un aveu de faiblesse raccord avec les moyens du bord.

 

Une fin de saison léthargique

Quels sont les atouts qui pourraient raviver le jeu du TFC en cette fin de saison ? Pas évident car même si Casa a tenté de mettre du dynamisme et de la créativité sur le coté droit avec Braaten, le norvégien n’a jamais trouvé Ben Basat. Idem coté gauche où Tabanou s’est souvent retrouvé à tenter de dribbler 4 ou 5 défenseurs Nordistes à lui tout seul. Les milieux offensifs, coupés de tout soutien du bloc resté à « perpete » n’avaient pas vraiment de solutions et ont joué la tête dans le guidon. Si le TFC continue de jouer avec le frein à main, cela risque de sonner creux dans le stadium jusqu’au printemps…vivement les vacances.

 

Pierre Jean Gonzalez