Top 14 : Toulouse atomise Bayonne, Heymans annonce sa retraite

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Après une défaite à Agen et une déroute face à Perpignan, le Stade reprend sa marche en avant face à Bayonne (42-6). Le 1001ème match de Guy Noves aura cette fois porté bonheur aux rouge et noir qui ont inscrit 6 essais.

 

Malgré la blessure de Mac Alister (adducteurs) à l’échauffement, Toulouse a vaincu le signe indien qui le poursuivait depuis deux matchs. Lionel Beauxis sorti de son banc au pied levé s’est tout de même fait volé la vedette par William Servat rentré sous une ovation tonitruante à la 52’. Sur le plan comptable Toulouse dans la ligne de mire de Castres s’est donné un peu d’air au classement. En face, les bayonnais venus avec une équipe inédite et rajeunie, n’auront pas tenu le choc très longtemps. Au bout de 10 minutes Linde écopait d’un carton jaune. Dans la foulée, après une séquence de deux minutes dans les 22 basques, Yannick Jauzion parachevait le travail. Le ton était donné. Toulouse a ensuite fait parler les « kilos » grâce aux charges de Johnston, de Steenkamp et d’Albacete. Derrière ce travail de sapes, Médard et Doussain conclaient l’oeuvre des « démolition men ». A Bayonne, la jeune charnière Rouet et Ugalde n’a pas démérité mais logé derrière un pack battu, elle n’a pu s’exprimer pleinement. Les rouge et noir redevenus « agressifs » ont également retrouvé une défense digne de ce nom.

 

Clap de fin pour Heymans

Avec l’obtention du bonus, Toulouse consolide sa troisième place. De son coté, Bayonne, venu avec une équipe mixte, aura préparé à sa manière son derby basque de la prochaine journée. Les entraîneurs bayonnais ont ciblé les matchs à domicile pour jeter toutes les forces dans le maintien. Toulouse, retrouvé sur les fondamentaux, aura bien répété ses gammes avant le choc à Mayol. A noter que Cédric Heymans, l’ancien toulousain a décidé de tirer sa révérence en fin de saison. Une annonce effectuée lors de son retour à Ernest Wallon. De son coté, William Servat l’entraîneur-joueur du Stade retarde toujours un peu plus son clap de fin.

 

Pierre Jean Gonzalez