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Le président du Stade toulousain Didier Lacroix a dressé le bilan de ces derniers mois lors d’une conférence de presse ce mercredi 3 juin. Il se projette désormais vers l’avenir.
Pendant plus d’une heure, le président du Stade toulousain Didier Lacroix a fait le bilan du club. Voici les points les plus importants.
Fin de la saison, une autre commence
La saison 2019/2020 est officiellement terminée. Pour le président, la suivante commence. Les départs et arrivées des joueurs sont bouclés, la dernière en date étant le retour de Richie Arnold qui a rejoint son frère jumeau Rory. Les yeux sont projetés sur le 3 septembre, date actuelle de reprise du prochain Top 14.
Le président espère une reprise du Top 14 et de la Coupe d’Europe au mois de septembre avec du public. Trois matchs amicaux sont prévus au mois d’août contre Béziers, La Rochelle et Montpellier.
Le Brennus ne restera pas à Toulouse la saison prochaine mais repartira lundi prochain à la Ligue.
Économie
La crise du coronavirus a eu un fort impact sur les finances du club. L’annulation du quart de finale de la Coupe d’Europe programmé le 5 avril dernier aurait fait perdre au club 700.000 euros.
Malgré les baisses de recettes de billetterie, le Stade a prolongé son contrat avec Nike jusqu’à 2025. Le club a entrepris plusieurs initiatives comme le Mur du soutien : 12 000 briques ont été vendues. Les joueurs ont également accepté de baisser leur salaire.
Diverses options sont proposées aux abonnés de la saison 2019/2020. Quant à la saison prochaine, Didier Lacroix assure que le club n’encaissera rien tant que les premiers matchs avec du public n’auront pas été joués.
Le restaurant du club Ernest rouvre ses portes au Golf de la Garonne ce jeudi 4 juin. Il en va de même pour la billetterie.
La coupe d’Europe
Le président espère que le club jouera le quart de finale contre l’Ulster le 20 septembre au stade Ernest Wallon avec le plus de supporters possibles en respectant les mesures sanitaires. Pour la saison prochaine, si le rugby français demande que 8 équipes soient qualifiées, le verdict n’est toujours pas rendu. S’il était défavorable, pour Didier Lacroix, “il ne nous restera plus qu’à gagner la finale”.
Lisa Hervé
