Ayew, Contout et Pelé tombent le TFC

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Le TFC stoppe sa bonne série à l’extérieur au stade Bonnal (2-0). Toujours en course pour le maintien, Sochaux a fait la différence grâce à son duo d’attaquants Ayew-Contout alors que Pelé a sorti le grand jeu face à son ancien club. Sans enjeu, la fin de saison de Toulouse s’annonce terne.

 

Le spectre de la relégation et la coupe du monde au brésil ont sonné le réveil d’Ayew depuis quelques matchs. Le Ghanéen, en concurrence avec le valenciennois Waris pour rejoindre sa sélection, finit pied au plancher. Face au TFC, il signe 2 poteaux, un but et une passe décisive pour Contout. Contout, qui l’avait servi en premier, se voit rendre l’offrande pour tromper Boucher de la tête. 2 buts similaires, initiés sur les côtés, inlassablement désertés par Aurier et Akpa Akpro qui laissaient le trident défensif seul face aux vagues doubistes. Toulouse terminait le premier acte avec 0 tir cadré et attendait la 60 ‘ pour signer sa première action sur une tête de Ben Yedder. Présent mais peu efficace, l’attaquant toulousain perdait coup sur coup ses deux duels avec l’ancien du TFC : Pelé. Malgré le coaching de Casanova et l’entrée de Tréjo, le TFC n’est jamais arrivé à accélérer et à réagir face à la main mise Sochalienne. Le retour de Braithwaite n’a pas non plus eu l’effet escompté pour donner de la profondeur au jeu du TFC. A cours de forme, le danois est passé à coté de son sujet. Apparemment émoussés aussi, Chantome, Didot et Aguilar ont eu du mal à couper la dynamique du jeu Doubiste et ont commis des fautes inhabituelles. Malgré les sorties d’Ayew et de Contout dans les dix dernières minutes, Sochaux finissait en trombe, Maryika et Bakambu étaient à 2 doigts d’alourdir la note pour le TFC.

 

Sans réaction

Habituellement taxé d’équipe à réaction à l’extérieur, le TFC est resté sans voix au Stade Bonnal. Jouant à contre temps et toujours en retard, les violets ont abordé ce match sur un rythme de début de saison où l’enjeu n’est pas prépondérant. Souvent seul face aux doubistes, Boucher peut en témoigner. Seule l’imprécision des attaquants sochaliens a évité le naufrage au groupe toulousain.

 

Article de Pierre-Jean Gonzalez