Le TFC ne profite pas des cadeaux Lillois

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Pourtant réduits à 9 contre 11 à 20 minutes de la fin, Lille s’impose au stadium (2-1). Les toulousains, dominés, n’ont pas su profiter des exclusions de Béria et Souaré pour refaire leur retard. Résigné dès la première période, le TFC perd de vue l’Europe et retombe dans ses travers à domicile.

 

On ne saura pas si le c’est le « couac » d’Ajaccio ou la qualité de jeu des Nordistes qui a définitivement enterré les prétentions des Toulousains en cette fin de saison. Absents des débats jusqu’à la 60ème, le TFC finit la partie avec 2 tirs cadrés et voit s’envoler tout espoir de lutte pour l’Europe. Tout commence par un pressing tout terrain des Nordistes qui se démultiplient pour rendre impossible la liaison entre les milieux toulousains et leurs attaquants. Les Lillois, toujours en mouvement, interviennent avec un temps d’avance. Martin et Kalou régalent pour Leroux qui glisse l’offrande dans le soupirail de Boucher. Didot tente d’éteindre le feu mais le pompier de Paimpol prend des risques. Déjà limite sur Leroux dans la surface un peu plus tôt, il désarçonne Béria qui obtient le penalty. Kalou, comme à la parade, prend le jeune portier toulousain à contre pied et signe au passage sa 12ème réalisation de la saison. Plus tôt dans la soirée, Leroux avait touché du bois sur une jolie frappe aux 20 mètres et Delaplace aurait pu lui aussi creuser l’écart avec plus de réussite. Forts de ces 2 buts d’avance, les Nordistes n’avaient plus qu’à gérer, mais Béria et Souaré n’avaient pas intégré le frein moteur. Sur 2 actions semblables, ils s’engageaient plus qu’ils n’en fallait, et à 1 minute d’intervalle, ils laissaient leurs coéquipiers à 9 à 20 minutes du final. Malgré ces largesses, le TFC tournait autour du pot et la réduction du score d’Aurier dans les arrêts de jeu sonnait creux au stadium.

 

Comme d’habitude

Malgré un nouveau système de jeu qui paraissait alléchant en début de campagne, Toulouse devrait finir dans le ventre mou de la ligue 1. Comme d’habitude diront certains, mais on a rarement vu cette équipe bénéficier d’autant d’extra-balls au cours d’une saison. L’embrouille d’Ajaccio, la réception d’Evian parmi tant d’autres, auront fait naître des espoirs sans lendemain…la force de l’habitude.

 

Article de Pierre Jean Gonzalez