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Ce jeudi, 44 avocats toulousains se sont présentés à un procès d’assises pour plaider de concert dans une affaire d’enlèvement et de barbarie. Part cette action de blocage, ils ont démontré leur volonté de lutter contre le projet de réforme du régime de retraites autonome des avocats.
C’est un nouveau geste fort pour les avocats toulousains qui ont rejoint le mouvement de « grève dur » ce lundi, à l’appel du Conseil national des barreaux. Leur intervention dans ce procès d’assises a logiquement débouché sur un report de l’audience.
Une caisse de retraite autonome
Pour expliquer ces actions coup de poing, l’ordre des avocats de Toulouse a tenu à préciser dans une lettre que leur profession est « extrêmement menacée » par le projet de réforme et c’est la raison pour laquelle l’ensemble des barreaux français est « solidairement mobilisé ».
L’ordre des avocats précise aussi que « depuis près de 100 ans, les avocats ont constitué une caisse de retraite autonome exemplaire qui assure une retraite de base fondée sur la solidarité. Elle donne, en effet, à chacun, quelle qu’ait été sa réussite professionnelle, le même droit à pension ».
Luigy Mathias
