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Les avocats de Toulouse ont rejoint le mouvement de « grève dur » ce lundi, à l’appel du Conseil national des barreaux. Ils demanderont le report systématique des audiences, pour contester contre la fin de leur régime autonome.
Les avocats du barreau de Toulouse ont entamé ce lundi un mouvement de grève contre la réforme des retraites. Dans le cadre du mouvement de contestation, il sera demandé le report des jugements lors des audiences, et aucun avocat commis d’office ne sera désigné par l’ordre.
« Là on a décidé de tout bloquer et de dire à partir du moment où vous voulez faire sans nous, on va vous montrer quel est l’impact de faire réellement sans nous et on va tout bloquer y compris les contentieux des libertés, y compris les désignations attendues », explique Manuel Furet, le bâtonnier de Toulouse à nos confrères de France 3.
Cotisations en hausse, pensions en baisse
Un geste fort de la part des avocats qui ne fait pas l’unanimité chez les magistrats. Le président de la cour a refusé de repousser les assises, selon le bâtonnier de Toulouse. Il aurait commis d’office une avocate, l’empêchant de faire grève, et menacer de maintenir les procès sans avocats.
Les conséquences du changement de régime serait une hausse des cotisations, qui doublerait pour les avocats gagnants moins de 41 000 euros brut par mois, soit deux tiers des avocats toulousains, ainsi qu’une pension minimum qui passe de 1 400 à 1 000 euros.
Luigy Mathias
