Béziers. Un mineur mis en examen après l’incendie d’une école primaire

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Béziers. Un mineur mis en examen après l'incendie d'une école primaire  Illustration : Claurentkb/dr
Béziers. Un mineur mis en examen après l’incendie d’une école primaire
Illustration : Claurentkb/dr

Dimanche 3 novembre, un mineur a été présenté au juge d’instruction et incarcéré à Béziers. Une mise en examen qui fait suite aux débordements qu’a connu la ville dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre, où un incendie avait ravagé l’école primaire des Tamaris et plusieurs classes du collège voisin.

Dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre, une école et 2 salles de classe d’un collège ont été incendiées à Béziers. Des policiers ont également été caillassés ce même soir d’Hallowen.

Placé en garde à vue depuis le 1er novembre, un jeune homme de 15 ans a été mis en examen pour les motifs suivants : « destruction en bande organisée du bien d’autrui par un moyen dangereux pour les personnes », « participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime », « embuscade en réunion dans le but de commettre des violences avec usage ou menace d’une arme », « violences sur une personne dépositaire de l’autorité publique sans incapacité », ainsi que « participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de destructions ou dégradations de biens ».

Déjà auteur de dégradations pour Halloween 2017

Le mineur a ensuite été mis en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention, conformément aux réquisitions du parquet et à la demande du juge d’instruction.

Devant celui-ci il a confirmé sa présence sur les lieux des incendies, mais nie toutefois y avoir participé, rapporte France 3. Déjà connu des services de police, l’enquête a révélé que ce jeune était suivi par la protection judiciaire de la jeunesse. En 2017, il avait déjà été impliqué, alors qu’il n’avait que 13 ans, dans des dégradations par incendie lors de la même soirée du 31 octobre.

Il risque 10 ans de réclusion criminelle et 75 000 euros d’amende. Une enquête a été ouverte et confiée à la police judiciaire de Montpellier et au commissariat de Béziers pour retrouver les auteurs de l’incendie.

Fortement endommagée, l’école primaire les Tamaris pourrait ne jamais rouvrir. Les 279 élèves sont donc répartis dans des écoles alentours, pour un retour en classe le mardi 12 novembre.

 

Raphaël Crabos