Toulouse. Une délégation d’anti-ours demande le retrait de l’ours des Pyrénées

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Toulouse. Une délégation d’anti-ours demande le retrait de l’ours des Pyrénées
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Depuis longtemps la question de l’ours divise en Ariège et ce mardi les anti-ours étaient en déplacement dans la Ville rose pour exprimer leur colère et leur crainte devant la préfecture de région.

Sur les 330 maires que comptent le département, une centaine était à Toulouse pour réclamer ni plus ni moins que le retrait de l’ours dans les Pyrénées.

Les éleveurs ariégeois dénoncent également l’incohérence de l’Etat qui finance le retour des troupeaux dans les estives d’un côté et la réintroduction du plantigrade de l’autre, ce qui pour les éleveurs et les élus est une aberration totale.

Le préfet recalé par les anti-ours

Dernièrement, l’Etat a mis en place une campagne d’effarouchement suite à des attaques de brebis qui pourraient être attribué à l’ours même si de leur côté les associations pro- ours dénoncent des chiffres de prédations trop élevés de la part de l’Etat et de leurs adversaires sur le terrain.

Ce matin, le préfet de région a proposé aux élus ariégeois de les recevoir, une invitation décliné par la délégation anti-ours « Le préfet de région Occitanie, préfet coordonnateur de massif des Pyrénées, a proposé de les recevoir afin d’échanger avec eux. Il regrette que cette proposition ait été rejetée par les élus et représentants d’éleveurs », a déclaré la préfecture dans un communiqué.

Face à ce dilemme qui n’arrête pas de mettre le feu aux poudres dans les vallées ariégeoises, l’Etat doit apporter des solutions pour apaiser les tensions. Pas sur que le financement d’abris pastoraux, qu’une campagne d’effarouchement et qu’une meilleure indemnisation en cas d’attaques soient suffisants pour calmer le jeu de façon pérenne.

 

Pierre-Jean Gonzalez