Ariège. L’effarouchement de l’ours autorisé par la préfecture

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Ariège. L’effarouchement de l’ours autorisé par la préfecture
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Après la chute mortelle de 61 brebis mercredi soir, la préfecture ariégeoise a autorisé l’effarouchement de l’ours qui semble à l’origine de l’incident. Les agents spécialisés de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage se chargeront de l’intimidation.

Mercredi 25 en fin d’après-midi, 61 brebis ont fait une chute mortelle du haut d’une falaise dans le Couserans, en Ariège. Dès l’aube le jeudi matin, les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et ceux de la direction départementale des territoires se sont rendus sur l’estive, lieu de l’incident de la veille, pour constater les dégâts. L’objectif était de voir si l’ours pouvait être à l’origine de la mort des 61 brebis.

Plusieurs méthodes d’effarouchement

Les éleveurs du groupement pastoral de l’estive et les bergers étaient sur place pour accueillir et guider les agents de l’ONCFS et de la direction départementale des territoires. Une fois les constatations effectuées, les services de l’Etat ont mis en place dès jeudi soir des mesures d’effarouchement de l’ours. Une première dans le département depuis l’arrêté ministériel du mois de juin.

Ces mesures d’effarouchement peuvent être sonores, grâce notamment à l’utilisation de cloches, sifflets, corne de brume ou de pétards, mais également olfactives et lumineuses. Des tirs avec des cartouches en caoutchouc peuvent être utilisés si ces premières mesures ne sont pas efficaces. Ce sont les agents spécialisés de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage, pour le compte de l’éleveur, qui seront chargés de l’effarouchement.

 

Raphaël Crabos