Un nouveau centre de recherche sur Toulouse

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Un nouveau centre de recherche sur Toulouse. Photo / CCHUTR

Forte de plusieurs découvertes impactant la santé humaine, la recherche toulousaine dans les domaines des maladies métaboliques et cardiovasculaires s’est progressivement développée et structurée pour désormais constituer un véritable pôle. Pierre angulaire, de cette nouvelle structuration, le centre de recherche I2MC (Institut des maladies métaboliques et cardiovasculaires)  va ancrer sur Toulouse la lutte contre ce qui demeure la deuxième cause de mortalité dans les pays industrialisés.

 

Un projet historique

Depuis plusieurs années, la plupart des équipes travaillant dans le domaine des maladies métaboliques et cardiovasculaires se sont localisées sur le site du CHU Rangueil. L’originalité et l’excellence des équipes toulousaines tiennent au fait qu’elles s’intéressent au continuum qui va de la recherche sur les facteurs de risque à celle, plus appliquée, sur les complications cardiovasculaires. L’I2MC, institut unique en France, regroupe désormais des équipes travaillant sur un vaste champ de pathologies cardiovasculaires comme l’obésité (reconnue pathologie par l’OMS), le diabète, les dyslipidémies, la thrombose, l’athérosclérose, l’angiogénèse ou l’insuffisance rénale et cardiaque. Afin de s’assurer de pouvoir porter ses découvertes et innovations dans le domaine médical, l’I2MC s’est adossé sur le même site, au Centre d’investigation Clinique (CIC 9302), structure permettant de réaliser les essais cliniques, dernière étape avant la mise sur le marché d’un traitement. Toujours afin de faciliter le transfert de la recherche au patient, le choix du site de Rangueil comporte l’avantage de comporter, côté médical, côté CHU de Toulouse, exactement les mêmes thématiques. Grâce à ce pôle de soins situés à proximité immédiate, les allers/retours entre recherche et médecine n’en seront que plus aisés.

 

Des collaborations avec le public et le privé

L’I2MC est également caractérisé par une grande ouverture à la fois vers les collaborations académiques mais aussi industrielles. Dans le premier domaine d’abord, l’obtention de plusieurs financements ANR ou européens ont permis des partenariats avec des chercheurs du monde entier. Dans le privé ensuite, des projets collaboratifs avec des grands groupes industriels (Sanofi-Aventis, Glaxo-SmithKline…) et avec des entreprises locales (Urosphere, Physiogenex, Ambiotis…) dont certaines sont directement issues de chercheurs intégrés au laboratoire sont le gage d’une recherche qui vise à être avant tout utile pour la santé humaine.