Jean Luc Moudenc souligne le « réveil électoraliste » de Pierre Cohen

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Jean Luc Moudenc, président du groupe d’opposition Toulouse pour tous , a présenté ses voeux de nouvelle année ce matin. Photo / CTI

Le chef de l’opposition municipale, Jean Luc Moudenc, a présenté mercredi ses vœux pour l’année 2012. L’occasion de faire un bilan de l’action municipale sur les sujets les plus sensibles.


Jean Luc Moudenc, président du groupe d’opposition Toulouse pour tous, a prononcé ce matin ses vœux pour la nouvelle année. Un discours qui a pris la forme d’un constat d’échec quasi général de la municipalité actuelle. Après avoir dénoncé « l’endormissement de l’action municipale dans la première phase du mandat de Pierre Cohen », il constate aujourd’hui « un réveil électoraliste, qui consiste à lancer tous les chantiers en même temps, dans la précipitation ». Une référence aux chantiers de la rue Alsace Lorraine et des travaux de la future ligne de tramway Garonne, qui sont largement désapprouvés par l’opposition.

 

Jean Luc Moudenc sort les dossiers

Points par points, le chef de l’opposition municipale, accompagné des élus de son groupe a évoqué les dossiers importants pour l’avenir de Toulouse.

Roger Atsarias, conseiller municipal du groupe Toulouse pour tous, a passé au crible la question des transports en commun. Il relève deux priorités « le doublement de la ligne A et la desserte de Matabiau qui reste un projet flou ».

Autre sujet cher à la minorité, la sécurité ou plutôt « l’insécurité croissante » a été dénoncée par Christian Raynal, élu du même groupe. Il remarque « le dogmatisme de Pierre Cohen en ce qui concerne l’installation de caméras de vidéo surveillance » et regrette la réduction des effectifs de la police municipale.

Enfin Jean Luc Moudenc a souligné l’aggravation de la dette, « elle était de 197 euros par habitants en 2007 (sous son mandat), elle représente 328 euros par habitants aujourd’hui », soit une augmentation de 66%. A ce rythme, l’ancien maire de Toulouse craint « une asphyxie financière d’ici trois ans ».

Coralie Bombail