Les homosexuels masculins veulent pouvoir donner leur sang

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« Responsable, mais pas coupable », voici une formule que même les moins de vingt ans ne peuvent méconnaître, tant elle aura marquée les esprits et imprimée durablement à toute politique transfusionnelle la peur d’éventuelles poursuites judiciaires.

Et c’est en ce jour anniversaire de l’arrêté ministériel du 12 janvier 2009, arrêté fixant les critères de sélection des donneurs de sang, que nous rappelons l’absurdité de l’exclusion des homosexuels masculins du circuit transfusionnel.

En effet, alors que l’Italie en 2001, suivie de l’Espagne en 2005 et enfin du Portugal en 2007 ont autorisés les gays à donner de nouveau leur sang, la France s’obstine toujours à reconnaître cette évidence : nous manquons de sang.

Lueurs d’espoirs ?

Dès 2007, Jacques Hardy, président de l’EFS, se déclarait favorable à la levée de cette interdiction aidé en cela par la position de sa Ministre de tutelle de l’époque, Roselyne Bachelot. Plus récemment encore, avec une constance que les métallurgistes qualifient d’inoxydable, Xavier Bertrand réaffirmait son engagement, ses convictions et sa volonté vis-à-vis de ce sujet. Les prises de positions de nombreux partis et de candidats pour 2012 nous amènent à penser que la bonne direction est prise.

Les membres de l’association Homodonneur seront notamment à Toulouse le samedi 21 janvier à partir de 10h pour tracter  auprès des donneurs et passants lors de la collecte de sang « Mon sang pour les autres. »