Selon les Verts, les leçons d’AZF n’ont pas été tirées

321

AZF : cela fait déjà 10 ans. Photo / CTDR

Le 21 septembre, les écologistes se recueilleront avec les Toulousaines et les Toulousains pour rendre hommage aux 31 morts et aux 2500 blessés du plus grave accident industriel survenu sur le sol français. Les Verts reviennent sur les leçons non tirés de cette catastrophe.


 » Dans l’agglomération du Grand Toulouse se trouvent 11 sites classés SEVESO, dont deux, classés « seuil haut » c’est à dire particulièrement dangereux, en pleine ville : la SME (ex-SNPE) sur l’île du Ramier, qui fabrique notamment le carburant d’Ariane, et le dépôt de carburants ESSO SAF dans la partie nord de la ville.

Parce qu’il est tout simplement inadmissible que des activités industrielles très dangereuses s’exercent à Toulouse, sur une île de la Garonne, à la merci d’une crue naturelle ou accidentelle et générant des pollutions constantes dans le milieu naturel sous forme de fuites chroniques (perchlorate d’ammonium), Europe Ecologie-Les Verts demande instamment le départ de ces activités. Pour les mêmes raisons de simple bon sens, EELV préconise l’expropriation d’ESSO SAF.

L’Etat se dérobe aussi à ses obligations en repoussant sans cesse l’évacuation des 5000 tonnes d’explosifs entreposés dans les ballastières, entre l’île du Ramier et le Cancéropôle.

Nous savons tous malheureusement, que certaines activités technologiques ne peuvent garantir un risque zéro. C’est pourquoi nous estimons que les activités classées SEVESO « seuil haut » doivent en priorité absolue quitter l’agglomération et être cantonnées loin des populations. »