Maéso : « Mon inspiration, je la trouve dans les voyages »

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Après « Poséidon » et « Dédicace », Maéso, artiste Toulousain, propose un nouvel album « Les oiseaux de passage ». Avec plus de 1000 concerts à son actif, ce musicien expérimenté n’en a pas pourtant perdu de son authenticité.

 

Plus de 20 ans. Autant d’années au cours desquelles Maéso s’est laissé adopter par Toulouse et ses habitants. « Ma jeunesse, je l’ai passé à Agen » confie celui qui aujourd’hui s’imprègne aisément de l’atmosphère très sud-ouest de la Ville Rose. Et le chanteur-compositeur ne s’est pas installé dans n’importe quel quartier toulousain. « Le quartier Belfort offre un métissage assez original qui permet des rencontres inattendues ». Et pour cause, Maéso s’est rapproché de l’association l’Etoile de Belfort qui selon lui, apporte « un renouveau insufflé par la jeunesse ». Pas étonnant alors que le 6 avril prochain, à 21h00, l’artiste aux notes colorées se produise aux Portes de la Fontaine, une pizzeria du quartier, pour présenter son nouvel album « Les oiseaux de passage ». Un opus qui consacre une chanson-hommage « Fiesta alegria », au quartier Belfort.

 

Un troisième album dans la continuité

Un titre évocateur pour un troisième album qui s’inscrit dans la droite lignée de Poséidon et Dédicace, ses deux premiers albums avec toujours à ses côtés le label basque, Agorila. « Mon inspiration, je la trouve dans les voyages que j’ai réalisé ». En effet, Maéso se fait parfois un peu nomade. « Six fois le Maroc, deux fois le Sénégal, une fois la Crète ainsi que les Canaries : de mes voyages, je rapporte des sortes de cartes postales musicales ». Voyageur dans l’âme mais également rêveur… « La musique permet d’échapper aux difficultés du quotidien, elle donne lieu à des rêveries agréables ». Naturel, cet artiste compose aussi, au fil des rencontres. « La chanson Malaga, je l’ai écrite dans un camping où des espagnols m’émpêchaient de dormir. C’est une moquerie sympathique puisque j’affectionne l’Espagne, ma mère étant Andalouse ». Cet album est aussi l’occasion de se remémorer les années 70 avec « toute sa richesse musicale ». Maéso s’explique. « J’ai composé « Les oiseaux de passage » avec une guitare Martin D42, symbole d’un âge d’or musical ». En solo ou accompagné des ses 3 musiciens, l’artiste compte bien apporter sa bonne humeur et son authenticité. Ses concerts, il les donne à l’heure de l’apéro comme le 8 juin prochain pour le festival de la place Belfort. Cependant pour la fête de la musique, l’artiste est dans le doute. « Ce sera Bayonne ou Toulouse » termine-t-il.

 

Article de Nadia Hamdani