Yellow : des concerts à domicile pour un artiste hors normes

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Ce toulousain passionné de musique folk revient sur ses terres du 15 au 20 octobre, pour une série de concerts très spéciaux. Qu’il s’agisse d’une église, d’un pressing ou d’un simple appartement, le musicien privilégie les atmosphères intimistes. Une façon d’instaurer une relation vraie, directe entre lui, ses instruments et le public.

 

Voilà maintenant quatorze ans que le prénommé Ben a débarqué dans la Ville rose. A cette époque, entre le piano, la harpe et la batterie, le jeune homme a déjà dix ans de musique derrière lui. Des prédilections remarquées qui l’amènent à intégrer le groupe de reggae local Spear Hit, comme batteur. Dix ans plus tard, celui que l’on appelle désormais Yellow tente une aventure solo. Durant un an, ses cordes frémissent dans les bars toulousains. En 2009, cet amoureux de la scène va prendre son envol, et cela va commencer à quelques mètres de chez lui. Il se met à jouer quelques morceaux dans la laverie automatique de son quartier. Devant le succès rencontré, il poursuit la démarche dans les autres enseignes de la ville et inaugure ainsi son propre festival, le Lavotour. Depuis, Yellow est sollicité par des particuliers pour venir jouer directement dans leur appartement. Plus intimiste, on ne peut. « Il y a forte proximité avec le public. Il n’y a aucun arrangement, on ne peut pas tricher. C’est une véritable mise à nue » explique le musicien.

 

Toulouse insatiable

Yellow n’attend rien, car il crée tout lui-même. Et Toulouse a toujours plutôt bien inspiré le guitariste. L’an dernier, c’est dans la pénombre chaude de l’église Saint-Pierre qu’il a donné un concert mémorable. Cette semaine, le chanteur folk entame une nouvelle série de scènes, estampillées « Yellow in da house ». Celle-ci débutera ce lundi dans une chambre à l’hôpital Purpan, passera par des salons d’appartement pour s’achever au bar O Bohême. Rendez-vous vendredi 20, à 21 heures. « Nous avions lancé des appels sur les réseaux sociaux Facebook et Twitter. En huit jours, toutes les dates étaient remplies ». C’est pourquoi l’homme aux mille concerts pourrait bien revenir très bientôt. « Nous y pensons car il y a eu plus de demandes que prévues ».

 

Christophe Guerra