Printemps de septembre : un autre monde s’invite à Toulouse

1173

Les abattoirs accueillent une exposition de peintures abstraites, avec Josh Smith notamment. Photo / Crédit Printemps de Septembre à ToulouseDepuis plus d’une semaine, les expositions du Printemps de septembre ont envahi Toulouse. La 21ème édition du festival sort des sentiers battus du post-modernisme, pour nous emmener vers un autre monde…


Le printemps de septembre s’attaque cette année à un univers particulier, peu exploré par l’art contemporain. Sur le  thème « Un autre monde », les artistes choisis « ont des influences étrangères, totémiques à chamaniques » explique Régis Durand, directeur du festival.

Une édition « inattendue » qui se démarque radicalement des années précédentes. « L’an dernier on a mis l’accent  sur la performance et les actions en public. Cette année, on propose une ouverture vers la sensation, et il y a beaucoup de peintures » souligne le directeur du Printemps de septembre.

 

Les trois évènements marquants du festival, selon Régis Durand

Les abattoirs accueillent  une exposition de peintures abstraites, avec les artistes Josh Smith,  Paul Thek et Christopher Wool, entre autres. « Des artistes qui proposent une autre vision de l’abstraction » précise t-il.

Autre temps fort, les sculptures géantes de Thomas Houseago, qui sont exposées dans la cour de l’hôtel de St Jean, et dans le cloître du musée des Augustins « où l’art contemporain rencontre le moyen âge ».

Enfin le septième art n’est pas l’exclu de ce festival. Le film de Pauline Curnier Jardin « Grotta profonda ou les humeurs du gouffre » est à découvrir au Lieu-commun. « C’est un opéra mystérieux au cœur des grottes de l’Ariège. Elle a su créer un univers très personnel » explique Régis Durand.

 

Les toulousains ne semblent pas déroutés par les changements de cap du festival. A chaque édition, le Printemps de septembre, propose « une nouvelle vision de l’art contemporain », sans condescendance : « on veut rendre la qualité accessible à tous ».

Et le public suit : « entre 120 000 et 150 000 visiteurs » franchissent, chaque année les portes des expositions, indique Régis Durand.

 

Coralie Bombail