Tout savoir sur la PMA (Procréation médicalement assistée)

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Tout savoir sur la PMA (Procréation médicalement assistée)
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Que l’on parle de PMA (Procréation médicalement assistée) ou d’AMP (Assistance médicale à la procréation), ces deux acronymes signifient une seule et même chose. En effet, PMA et AMP font référence à l’ensemble des techniques médicales utilisées pour influer sur le processus de procréation, précisément durant l’étape de fécondation. Le recours à la procréation médicalement assistée vise avant tout à augmenter les chances des couples ou des femmes infertiles d’avoir un enfant.

 

Parmi les techniques les plus utilisées dans le cadre d’une PMA, on trouve l’insémination artificielle et la FIV ou fécondation in vitro. La première se matérialise par l’introduction de spermatozoïdes, de manière artificielle, soit dans le col de l’utérus, soit dans la cavité utérine. Le but de l’insémination artificielle, c’est d’agir directement sur le processus de fécondation de l’ovule. La fécondation in vitro, quant à elle, consiste à réaliser une fécondation artificielle en laboratoire, et hors de l’utérus, en mélangeant des spermatozoïdes et des ovules dans un contenant (généralement une éprouvette). Le ou les embryons ainsi créés seront introduits dans l’utérus.

 

L’insémination artificielle :

Bien que l’insémination artificielle soit la technique de PMA la plus facile d’accès, en tant que procédé simple et peu coûteux, elle ne représente qu’un tiers des opérations de PMA sur tout le territoire français. En gros, de quoi s’agit-il ? En fait, l’insémination artificielle consiste à repérer la période d’ovulation et profiter de l’occasion pour introduire du sperme (provenant d’un donneur ou du conjoint) directement dans l’utérus d’une femme. Mais avant de procéder à l’injection des spermatozoïdes, la femme doit suivre un traitement hormonal et toute une batterie d’examen pour favoriser la fécondation et s’assurer qu’il n’y aura aucune complication.

 

La FIV :

La FIV ou fécondation in vitro (voir définition) est beaucoup plus fréquente en France. Cette technique représente plus de 60 % de toutes les interventions de PMA. Concernant le fonctionnement de la FIV, il ne s’agit plus de féconder l’ovule à l’intérieur de l’utérus de la femme, mais à l’extérieur du corps de la femme. Il est important de noter que cette technique sera surtout recommandée dans les anomalies des trompes. En effet, dans ce cas précis, les spermatozoïdes n’arrivent pas à atteindre l’ovaire. Il se peut aussi que l’anomalie provienne de l’homme quand celui-ci est atteint d’une infertilité modérée. Enfin, la FIV peut aussi être envisagée dans le cas où l’insémination artificielle n’a pas fonctionné ou en cas d’infertilité inexpliquée.

 

Le fait que la FIV soit préférée à l’insémination artificielle provient du taux de réussite. En effet, avec une FIV, la probabilité que la fécondation aboutisse à une grossesse normale est aux alentours de 24 %. Alors qu’en utilisation la technique de l’insémination artificielle, les chances qu’une grossesse survienne n’est que d’environ 12 %. L’autre raison de la popularité de la FIV c’est qu’elle est intégralement couverte par l’Assurance maladie en France. Enfin, il existe un cadre réglementaire plus strict pour la FIV en France. En effet, la FIV est régie par la loi de bioéthique du 7 juillet 2011. C’est pour toutes ces raisons que la FIV est préférée à l’insémination artificielle.

 

 

 

 

La rédaction