Un TFC inspiré accroche un Lyon fatigué

337

Malgré une nette domination, le TFC partage les points avec Lyon au stadium (0-0). Après leur finale de la Coupe de la ligue, les Rhodaniens se sont fait bousculer de bout en bout par des Toulousains qui perdent 2 points au final.

 

Sur la dernière action de la partie, Ben Yedder lance Braithwaite dans le trou, mais le buteur danois trouve le poteau de Lopes. Tout un symbole pour le TFC qui finit en trombe un match qu’il avait entamé tambour battant en exerçant un pressing très haut sur les hommes de Rémy Garde. À commencer par le duo Ben Yedder – Braithwaite, intenable face à Bisevac et consorts tout au long de la rencontre. Ben Yedder, passeur et véritable pointe, est passé très près de la délivrance à maintes reprises. Il perdait tout d’abord son face-à-face avec le portier rhodanien avant de trouver le poteau sur un superbe enchainement. Les Lyonnais, essorés par leur finale de la Coupe de la ligue de samedi soir n’ont jamais trouvé la bonne carburation pour contrer les velléités du TFC. Dominateur dans tous les compartiments du jeu, les violets n’ont pas trouvé la faille mais ont livré une de leur meilleure prestation de la saison dans leur enceinte. Dans l’ensemble, les hommes de Casanova ont fait preuve de justesse technique, de créativité et d’alternance, une palette qui leur a souvent fait défaut cette saison à domicile. Coté lyonnais, seul Lacazette, sur une frappe et Bedimo par sa puissance physique, sont venus quelque peu contrarier la marche en avant des Toulousains et au final, les rhodaniens ont ramené un point inespéré du stadium.

 

Encore des regrets

Quand on voit le TFC évoluer de la sorte face à Lyon, on peut avoir beaucoup de regrets sur cette saison et se rappeler le nombre incalculable de virages que les Toulousains ont mal négocié. Pourtant, sur la forme, Toulouse a fait des progrès avec son nouveau système mais le manque de constance et de sérénité a cruellement fait défaut à un groupe qui aurait dû monter plus haut…. beaucoup plus haut.

 

Article de Pierre-Jean Gonzalez