Dioxyde de soufre contre le frelon asiatique : des élues EELV écrivent à l’ANSES

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Grâce à la mobilisation pour autoriser l’utilisation du dioxyde de soufre contre le frelon asiatique, le Ministère de l’écologie a saisi l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (ANSES) pour lui demander de trancher d’ici la fin du mois de juillet sur la manière de lutter contre cette espèce invasive. Le Groupement de Défense sanitaire des Abeilles de Gironde a déjà été reçu par le groupe de travail de l’agence, afin d’exposer ses arguments.

Dans cette optique, Catherine Grèze, Députée européenne du Sud-Ouest, Monique de Marco, Vice-Présidente de la Région Aquitaine en charge de l’Environnement et de l’adaptation au changement climatique et Marie-Claude Noël, Conseillère municipale et communautaire de Bordeaux ont décidé d’écrire à l’agence pour rappeler l’avantage comparatif du dioxyde de soufre.

Ce produit non rémanent, utilisé à bon escient, ne présente pas de dangerosité avérée pour la santé ou l’environnement et a clairement prouvé son efficacité. Mais puisqu’il demeure interdit pour des raisons administratives, ce sont aujourd’hui des pesticides très nocifs qui sont utilisés.

Pour rappel, l’année dernière, Catherine Grèze interpellait la Commission européenne sur l’incompatibilité de cette interdiction avec la « Directive instaurant un cadre d’action communautaire pour parvenir à une utilisation des pesticides compatible avec le développement durable (2009/128/CE) ». Dans sa réponse, la Commission européenne indiquait que, malgré l’absence d’inscription au registre européen des substances biocides, la France avait tout à fait le droit d’autoriser cette substance de manière non définitive tout en prorogeant l’autorisation.

 

Communiqué de presse