Ce vendredi, le maire de Toulouse Pierre Cohen s’est fait dérobé son scooter lors de la soirée de lancement de la démolition de l’immeuble Fréjus, dans le quartier d’Empalot. Une bonne occasion pour l’opposition de rappeler que Pierre Cohen avait « il y a plusieurs mois, combattu l’idée du placement d’Empalot en zone de sécurité prioritaire. Voici la lettre que Jean Luc Moudenc à fait parvenir au maire de Toulouse.
« Monsieur le Maire et Président,
Par ce message, je tiens à vous faire savoir combien je compatis au vol de votre scooter, dont vous avez été victime vendredi dernier dans le quartier d’Empalot.
J’émets le souhait ardent que les auteurs de cet acte soient vite retrouvés puis punis, malgré l’absence de caméras de vidéoprotection, qui auraient pu faciliter le travail des enquêteurs, voire empêcher ce larcin par leur effet dissuasif.
Également, je formule le vœu que ce méfait, qui vous touche personnellement, vous ouvre les yeux et fasse sauter votre carcan idéologique. Celui-ci vous empêche, depuis 2008, de prendre à bras le corps la question de l’insécurité qui empoisonne la vie de tant de Toulousains.
Ironie du sort : il y a plusieurs mois, quand les zones de sécurité prioritaires (ZSP) avaient été mises en place, j’avais demandé que certains quartiers oubliés, dont Empalot, bénéficient aussi de ce dispositif ; vous aviez alors combattu cette proposition…
Enfin, j’ai pris connaissance de la réaction municipale officielle à la suite de ce vol de scooter, considérant que vous n’étiez pas visé personnellement par cet acte de délinquance.
Pourquoi ne pas raisonner ainsi, en effet, à condition que vous tiriez de cet évènement des leçons utiles aux Toulousains dans leur ensemble.
Je vous prie de croire, Monsieur le Maire et Président, en l’expression de mes sentiments distingués. »
