Vidéo-protection : « Toulouse doit suivre l’exemple de Lyon »

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17 : c’est le nombre de caméras de vidéo-protection actuellement installées dans les rues de Toulouse (hors réseau de transport). A la fin de l’année 2013, compte tenu de la décision prise par Pierre Cohen, après avis de la commission des libertés publiques, d’en supprimer 2 (rue Victor Hugo et rue Croix-Baragnon) et d’en autoriser 6 nouvelles (place Anthonioz De-Gaulle à Bagatelle et rue Pargaminières), elles seront au nombre de 21. François Chollet, du groupe d’opposition Toulouse Métropole d’Europe réagit.

 

« 21 seulement, serais-je tenté de dire quand on sait les besoins identifiés et les attentes des habitants de certains quartiers – place Arnaud Bernard et rue Bayard, par exemple – et lorsqu’on sait aussi que la Ville de Lyon en a déployé près de 250. A cet égard, il n’est pas inutile de rappeler que le dispositif mis en place par Raymond Barre a été repris à son compte et renforcé par son successeur socialiste Gérard Collomb.

Nul n’ignore que la mise en place de caméras de vidéo-protection est une mesure de police administrative qui doit demeurer exceptionnelle. Mais nul n’ignore non plus qu’elle est autorisée à la condition d’être justifiée par l’existence d’une menace réelle pour l’ordre public et de respecter le principe de nécessité et de proportionnalité.

La vidéosurveillance n’est pas – nous le savons – la panacée. Aussi, il ne s’agit pas de la généraliser. Mais elle peut apporter une réponse complémentaire et efficace, en particulier dans les rues ou sur les places où la délinquance, les trafics et les formes les plus graves d’incivilités se développent. C’est le cas rue Bayard et place Arnaud Bernard.

Aussi, je demande au Maire de Toulouse de reconsidérer sa position et de saisir pour avis la commission des libertés publiques du projet d’installation de caméras de vidéosurveillance dans ces deux endroits sensibles de notre Ville. Les Toulousains, qui aspirent légitimement à la tranquillité et à la sécurité, ne comprendraient pas que ce qui possible à Lyon, où la délinquance a baissé et la tranquillité publique a été renforcée, ne le serait pas à Toulouse ».