Au moins un enseignant sur deux sera en grève le 12 février dans le département. Plus d’une cinquantaine d’écoles seront fermées. Près de 60 % au niveau national. Pour le SNUipp FSU, il est clair que « la réforme des rythmes ne peut pas se faire sur le dos des enseignants ». Communiqué.
« Oui, il faut déconcentrer l’année scolaire. Oui, il faut alléger la journée de l’élève. Mais quelle réflexion en profondeur ne peut se faire si on ne mène pas, dans le même temps, une refondation des programmes et des objectifs de l’école, si on ne pense pas les conditions d’enseignement, si on ne prend pas le temps d’une véritable concertation avec les personnels et les collectivités locales, si on ne tient pas compte des principaux acteurs de l’école que sont les enseignants. Le ministère doit entendre les enseignants. Le décret sur les rythmes doit être retiré et réécrit.
Le SNUipp FSU n’est pas pour le statu quo. La mobilisation de la profession met le ministère sous pression comme en témoignent certains éléments de communication (non démenti pour la prime annuelle de 400 €, autorisation des mercredis libérés à Poitiers -annonce du Recteur de Poitiers, dépêche AEF du 8 février). Sur la Haute Garonne, le DASEN (Directeur Académique des Service de l’Éducation Nationale) et le Recteur refusent de se prononcer.
Parce que nous sommes convaincus que l’intérêt de nos élèves est d’avoir des enseignants qui ont le temps de réfléchir et élaborer collectivement, parce que le travail « invisible » (correction, préparation, documentation, disponibilité pour les parents d’élèves…) est essentiel dans notre profession, nous ne pouvons pas, nous ne devons pas accepter un décret qui dégraderait nos conditions de travail, toutes et tous en grève le 12, dans les AG et à la manifestation ».
