Au lendemain de l’annonce de la nomination d’une mission ministérielle conduite par la directeur de l’INSERM André Syrota et le cancérologue Thierry Philip, François Chollet (conseiller municipal de Toulouse et président du groupe Toulouse Métropole d’Europe à la communauté urbaine) a tenu à s’exprimer sur la situation de l’Oncopôle.
« On ne peut pas rester insensible au contraste qui existe entre une dimension architecturale aboutie du site renouvelé de Langlade et un fonctionnement chaotique du projet ’Oncopôle sans réelle gouvernance, sans vision d’ensemble, sans dynamique de développement.
Pas de nouvelle implantation industrielle en vue et un gros industriel peut-être en partance. Pas de projet médical sur l’Institut Universitaire du Cancer à un an de l’ouverture de l’hôpital. Une fondation dédiée (InnaBioSanté) complètement muette et atone. Une association concurrente qui regarde passer les trains et le comble, aujourd’hui, la non-nomination du directeur général qui, bien que sélectionné, jette l’éponge.
Il jette l’éponge, comme le feront les suivants, parce que le poste qui lui était destiné est vide de contenu (bien que financé par de l’argent public à hauteur de 250 000 euros par an), qu’il n’est assorti d’aucune capacité de nomination, d’aucune possibilité d’allouer l’espace, d’aucune responsabilité dans l’allocation des financements de recherche. Il ne peut qu’inaugurer les chrysanthèmes avec la bénédiction de l’ensemble des acteurs publics….
Reprenons-nous ! Toulouse a besoin de l’Oncopôle dans toute sa dimension ».
