Région Midi-Pyrénées : les élus du Front de Gauche bataillent contre l’austérité

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A l’occasion du vote du budget 2013 le 20 décembre prochain par la région Midi-Pyrénées, le Front de Gauche, parti en guerre contre l’austérité prôneront la relance, « à l’inverse des choix du gouvernement ». Voici leur déclaration :

« Les élus de gauche sont face à leurs responsabilités pour agir face à la crise économique et sociale. Cette période devrait être celle de la relance des projets de nos territoires et de la réponse aux besoins croissants des français et de Midi-Pyrénéens.

A l’inverse, le gouvernement fait le choix de l’austérité avec une réduction des dépenses publiques de 60 milliards en 5 ans et une augmentation de la TVA qui touchera fortement les ménages. Il prolonge le gel des dotations d’Etat aux collectivités locales décidé sous la droite et a même annoncée leur baisse de 2,5 milliards.

Le Front de gauche refuse cette situation d’austérité imposée et d’y consentir. Ils réclament au gouvernement une réforme globale de la fiscalité et la compensation réelle des charges transférées à la Région depuis 2005 qui s’élèvent à 192 millions d’€. Ils demandent à la majorité régionale de ne pas accepter sous Hollande ce qu’elle refusait sous Sarkozy. Les moyens existent pourvu que l’on ose taxer les revenus du capital au même niveau que ceux du travail.

Les élus Front de Gauche ont obtenu que le budget de la Région ne baisse pas et des avancées dans les discussions budgétaires pour préserver des politiques qui impactent directement la vie des gens. Pour autant, ils regrettent le manque d’ambitions nouvelles et les baisses de crédits dans des chapitres comme la santé, l’action sociale ou l’agriculture.

Les élus Front de Gauche font maintenant deux propositions de solidarité et d’égalité républicaine pour un budget satisfaisant. D’une part, une tarification sociale de la restauration scolaire proposée à hauteur de 1 million d’€ pour contribuer à lutter contre la précarité grandissante. D’autre part, la fin des subventions facultatives aux lycées privées évaluée à 1,3 million d’€ car il ne saurait être question de diminuer des interventions de la Région sans commencer par appliquer strictement la loi en ce domaine ».