« Ballastières : le Gouvernement doit donner un calendrier »

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« Depuis de trop longues années, nous attendons la dépollution de l’ancien site militaire de Braqueville, près d’AZF, par le Ministère de la Défense » rappelle Jean-Luc Moudenc, président de l’UMP31. Ce dernier a écrit au ministre de la défense pour réclamer un calendrier de dépollution.

La question à Jean-Yves Le Drian déposée le 11 décembre 2012 :

M. Jean-Luc Moudenc interroge M. le ministre de la défense sur les ballastières du site de Braqueville, à Toulouse. Cet ancien site militaire compte quatre ballastières depuis le lendemain de la Première guerre mondiale. Au total, on estime que 5.000 tonnes de nitrocellulose, matière hautement explosive à l’air sec, y sont enfouies. Aujourd’hui, la dépollution du site, dont il est question depuis des années, n’est toujours pas planifiée. Pourtant, il y a urgence. En effet, cette zone de Toulouse est en pleine reconversion. Les malades de l’Oncopôle-Canceropôle vont bientôt y être accueillis. La construction d’une crèche à proximité a fait l’objet d’un avis favorable des services de l’État. Enfin, il est envisagé de construire un téléphérique qui passera au-dessus du site ; pour cette raison d’ailleurs, la Direction Générale de l’Armement aurait diligenté une étude pour évaluer les risques d’un tel transport au-dessus des ballastières.

En conséquence, il lui demande de bien vouloir lui indiquer si le Gouvernement a mis en place un calendrier pour la dépollution du site, de le lui communiquer le cas échéant ; de préciser quelle est le procédé de pollution envisagé ; de savoir quel budget sera mobilisé et selon quelles modalités de financement ; enfin, il l’enjoint à tout mettre en œuvre pour que le traitement des quatre ballastières soit opéré le plus rapidement possible en raison de l’accueil de civils à proximité dans les mois et années à venir.

 

Reportage qui date du 15 octobre 2010.