Studios de cinéma à Francazal : « l’état préserve l’intérêt général »

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Dans le cadre de la reconversion de Francazal, les services de l’État ont rejeté le dossier STF porté par Bruno Granja. Jean-Luc Moudenc, ancien maire de Toulouse et député de Haute-Garonne réagit.

« Ces dernières semaines, de nombreuses voix, professionnels du cinéma, certains médias et différentes personnalités, s’étaient élevées pour mettre en garde sur le caractère irréaliste de cette opération «  souligne l’élu.

« Je déplore que cela se confirme après l’ouverture des plis, alors que le projet paraissait alléchant quand nous n’en connaissions pas les détails. Les 10.000 emplois directs et indirects que l’on nous avait promis il y a plusieurs mois n’auront été qu’un mirage et ceux qui les ont fait miroiter portent une lourde responsabilité » continue-t-il.

« L’État a refusé de brader son foncier, l’offre d’achat étant inférieure au prix réel du terrain. De plus, il a relevé le manque de solidité financière de la société porteuse du projet, signe que les studios américains n’ont pas démontré un engagement financier ferme dans ladite société. Accepter aurait donc fait courir un risque de désengagement, ayant pour conséquence une opération éphémère et donc une mauvaise utilisation de ce foncier. La décision de la Préfecture veille à protéger l’intérêt général de Toulouse et des Toulousains. Les services de l’État démontrent qu’ils ont instruit le dossier avec sérieux et avec rigueur » concède le président de l’UMP31 avant de nuancer.

« Bien sûr, il ne faut pas fermer la porte à un nouveau projet cinématographique, dès lors qu’il sera mieux préparé, peut-être plus mesuré. Aujourd’hui, il est nécessaire de réfléchir à une nouvelle reconversion de Francazal, optimisant les 11000 m² de hangars, la piste de 2000m et la tour de contrôle. »