« La ligne LGV Bordeaux-Toulouse se fera, c’est pour moi une évidence. La 4e ville de France et Midi-Pyrénées dans son ensemble ne peuvent pas rester à l’écart du réseau ferroviaire à grande vitesse », a déclaré Martin Malvy, ancien ministre, président de la Région Midi-Pyrénées, interrogé ce mercredi après la visite du ministre des Transports en Midi-Pyrénées.
« Des discussions que j’ai eues avec Frédéric Cuvillier la semaine dernière et ce mercredi, j’ai retiré la conviction que nous sommes d’accord sur ce constat. Il a demandé un audit. Il a créé une commission qu’il entend solliciter pour avis. C’est la moindre des choses pour un ministre qui arrive et qui trouve dans ses tiroirs une somme de projets dont aucun n’a été financé par le précédent gouvernement.
Bordeaux-Toulouse est prioritaire, non seulement parce que Toulouse est la 4e ville de France mais parce que c’est, de tous les projets, le plus rentable. C’est l’avis de la SNCF à travers l’expression de ses trois derniers présidents, Louis Gallois d’abord, Anne-Marie Idrac et enfin Guillaume Pépy.
Les représentants de la Droite devraient être plus nuancés dans leurs propos : projets non-financés, financement surréaliste de Bordeaux-Tours avec la mise en demeure de payer à 56 collectivités…
J’ai confiance », a poursuivi Martin Malvy. « Les premiers travaux sont prévus pour 2017 ou 2018. Dans 5 à 6 ans. J’espère seulement que le montage financier qui sera alors arrêté sera plus cohérent que celui qui avait été imaginé par le précédent gouvernement, même si contraints et forcés, nous avons fini par l’accepter. »
