Lionel Jospin a pris la parole juste avant que le candidat socialiste monte sur la scène place du Capitole. « Les meetings de Toulouse ont toujours été les plus chargés de sens » selon lui.
« En 2002, je n’ai pas su la conjurer la désunion de la gauche et le piège s’est refermé sur moi » déclare Lionel Jospin. « En 2007 Ségolène Royale a mené la bataille du second tour, mais la droite a conservé le pouvoir. Mais pendant ces dix années, la gauche ne s’est pas défaite ». Sa force aujourd’hui, c’est d’avoir « gagner la confiance des français », faisant ainsi référence aux élections municipales et régionales qui ont été marquées par de fortes victoires du PS.
En 2012, « La victoire est possible, la victoire se dessine grâce au travail de nos élus, de nos militants et grâce au talent de François Hollande, qu’il a démontrait hier devant le débat. Celui qui se vantait d’exploser François Hollande a du être surpris par sa vigueur d’entrée en mêlée ! ». Il qualifie la politique de Nicolas Sarkozy d’ « inefficace et injuste ». Pour Lionel Jospin, François Hollande est « celui qui incarne le changement (…) il a l’expérience du terrain, des fonctions de l’état et des compétences économiques ». Mais surtout, le candidat socialiste « redonnera sa dignité à la fonction de Président ».
