François Simon, élu EELV, s’oppose à la deuxième rocade de Jean-Luc Moudenc

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Une deuxième rocade pour endiguer les bouchons du périph’ ? C’est l’idée que Jean-Luc Moudenc a remis sur le tapis lors du conseil communautaire du Grand Toulouse, jeudi dernier. Placé à une vingtaine de kilomètres de Toulouse, cet anneau dévierait 30 000 voitures par jour, selon l’élu. Alors que ce contournement autoroutier semble la meilleure solution pour Jean-luc Moudenc, il est la hantise des élus écologistes de Toulouse. François Simon, candidat EELV aux législatives s’y oppose.

« Jean-Luc Moudenc essaie de faire revenir par la fenêtre un débat qui avait été évacué par la grande porte en 2007, par la Région et le Conseil Général.

Un contournement autoroutier, qui plus est à péage, n’est pas la solution adéquate à un engorgement, certes régulier, du périphérique toulousain et Jean-Luc Moudenc démontre une nouvelle fois sa vision à court terme et son manque d’anticipation.

La Commission Nationale de Débat Public juge irréaliste un tel projet : un coût prohibitif (600 à 800 millions d’Euros), une captation mineure du trafic et des nuisances majeures pour les habitants touchés, notamment sur le canton de Toulouse 8. Le territoire de la 3ème circonscription de la Haute-Garonne mérite d’autres ambitions de développement qu’un projet autoroutier illusoire et coûteux en totale contradiction avec les aspirations de sérénité des populations qui vivent dans l’est toulousain.

Selon moi, d’autres solutions doivent être envisagées : développement des trains régionaux, recours au fret ferroviaire, possibilité pour les bus d’emprunter le périphérique sur une voie dédiée en cas de grands encombrements, développement des transports en commun et des dessertes de périphéries en périphéries. »