Municipales : Dominique Baudis plane sur la fin de campagne

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Maire de Toulouse de 1983 à 2001, l’actuel Défenseur des droits, Dominique Baudis, a fait une apparition, à son insu, dans la campagne toulousaine. Jean-Luc Moudenc se place dans « la lignée des Baudis », une déclaration qu’a commentée Pierre Cohen ce mercredi.

Depuis mars 1971 et l’élection de Pierre Baudis, l’ombre de la famille plane sur toutes les élections municipales. Réélu en 1977, il laisse sa place à son fils en 1983 qui fera 3 mandats. En 2001 et en 2008, Florence Baudis, petite fille de Pierre et fille de Dominique, prend place aux côtés de Philippe Douste-Blazy puis de Jean-Luc Moudenc. Non conservée par l’actuel candidat de la droite et du centre à la Mairie de Toulouse, ce sera la première fois depuis plus de 40 ans que la famille Baudis de ne siègera pas dans la salle du Conseil Municipal du Capitole.

Une absence physique que Jean-Luc Moudenc a compensée ce mercredi par un soutien idéologique. « Je me situe dans la lignée des Baudis », a-t-il lancé en conférence de presse avant de souligner que ce dernier ne pouvait pas prendre position. « Dominique est Défenseur des droits et a, à ce titre, un devoir de réserve » rappelle Jean-Luc Moudenc qui veut être, à l’image de son illustre prédécesseur « un Maire rassembleur, ouvert, fidèle dans ses convictions mais respectueux de celles des autres ».

Un peu plus tard dans la journée, Pierre Cohen s’est interrogé sur cette filiation en affirmant que Dominique Baudis n’aurait jamais été président de l’UMP31, n’aurait jamais méprisé les gens qui travaillent à côté de lui et n’aurait jamais défilé aux côtés d’homophobes ».

 

Guillaume Truilhé