Toulouse : Des albums de familles présentés dans plusieurs expositions

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Dernière semaine pour certaines de ces expositions qui valent le détour et qui ont pour dénominateur commun de se pencher sur les albums de famille en allant au plus près des gens, ici ou ailleurs.

 

Au Centre culturel Bellegarde, Jean-Jacques Moles s’intéresse aux familles au gré de ses voyages : il accumule les souvenirs chez les Roumains, en Europe de l’est, au Bénin ou à Cuba, en Éthiopie, chez les Hamer, ethnie d’un temps reculé… mais aussi en tournant son regard vers sa propre famille.

A l’Espace Saint-Cyprien, c’est Claudine Doury de l’agence Vu qui expose ses magnifiques portraits d’enfants et d’adolescents. Saisis lors d’un été en Crimée à Artek ou dans ces mondes oubliés de l’Asie Centrale, tous expriment au travers de ces clichés leurs doutes, leur identité, l’intensité des émotions et des contradictions.

Au Château d’Eau, trois photographes s’intéressent à la photo de famille :

– Arno Brignon présente sa série « Joséphine », où il s’interroge sur la possibilité de faire œuvre avec ce moment, si fort, mais si banal au fond où l’on devient père. Il dit ainsi ce trouble qui s’empare du géniteur quand il se trouve confronté à la présence, au regard de ce qu’il a participé à mettre au monde.

– Sarah Mei Herman a photographié « Julian and Jonathan », son père et son jeune frère, depuis 2005, séparément ou ensemble. Elle nous parle de l’amour entre ces deux êtres et révèle aussi les attentes et les interrogations, les gestes d’attachement profond comme les instants flottants.

– Enfin, Ana Galan se glisse lors de thés dansants auprès de ces couples d’un certain âge qui n’ont pas renoncé pour autant à vivre pleinement. Ce faisant, elle redonne de la visibilité à ces personnes. Mais surtout, en saisissant l’intensité des regards échangés, elle témoigne de l’affection qui s’ancre au cours du temps qui passe.

 

Communiqué de presse