Saint Valentin : A Toulouse, les amoureux sont jeunes et coquins

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Comme chaque année, la St Valentin est l’occasion rêvée de gâter votre moitié. Vous êtes nombreux à parcourir les magasins pour dégoter le cadeau ou le cadre idéal. Des bijoux, un restaurant, de la lingerie fine ou encore des fleurs pour les moins inspirés d’entre vous font toujours autant fureur.

 

Il y a tout de même quelque chose de sûr, la période de la St Valentin ravie les commerçants. Tous les ans, les toulousains se ruent dans les magasins, en quête de la preuve de leur amour. Et pour ceux qui n’ont pas la chance d’être accompagné, des évènements de « contre St Valentin » sont organisés dans la ville.

C’est notamment une clientèle masculine qui s’affaire aux emplettes, contrairement au reste de l’année. « La fréquentation s’équilibre entre hommes et femmes pendant cette période » constate Simon, bijoutier dans la rue Alsace-Lorraine. « Le public est varié, mais de plus en plus de jeunes aux alentours de 16 ans poussent la porte de notre magasin ». Une tendance qui s’affirme puisqu’un autre bijoutier un peu plus loin dans la rue a toujours en stock « des colliers ou des bracelets avec des petits cœurs. C’était peu le cas il y a 15 ans de cela mais il existe maintenant des bijou accessible aux petites bourses ».

Si on fait un petit tour des commerçants de l’hyper-centre, on se rend compte que les toulousains dépensent entre 20 et 100 euros pour combler leur âme sœur. Un chiffre qui diminue depuis 2008, comme l’explique Sarah, vendeuse dans un magasin de lingerie de luxe. « La clientèle est de moins en moins au rendez-vous pour la période de la St Valentin, ou du moins, ils sont séduit par les produits plus bas de gamme ».

 

Les cadeaux coquins, une mode qui ne ternit pas

Les sex shop sont toujours autant fréquentés. Que ce soit de la lingerie, des huiles de massage ou encore des sex toys, la St Valentin est chaque année une aubaine pour ces établissements. « Le pic de chiffre d’affaires est très important », assure Emmanuel, directeur commercial au Sexy Center de Quint-Fonsegrives. « Avec l’avancée technologique, les gadgets sont de plus en plus sophistiqués. Ce sont des détails qui éveillent la curiosité de la clientèle et qui plaisent » termine-t-il.

 

Rémi Beaufils